La pâtisseries des rêves, j’en entendais parler depuis bien longtemps, j’avais en tête les photos de la boutique, j’avais du aller des dizaines et des dizaines de fois sur le site, j’avais lu des portraits de Philippe Continici mais je n’y avais encore jamais mis pieds. Alors j’ai profité de la réunion familiale annuelle de septembre près de Paris, pour aller enfin tester cette adresse.
J’étais moyennement emballée par le quartier (le 16ème arrondissement n’est pas forcément l’endroit que j’ai le plus envie de visiter quand je vais en touriste à Paris) mais comme ce jour-là, il pleuvait, comme d’habitude, cela avait finalement peu d’importance. Heureusement que j’avais noté le numéro car extérieurement on peut passer devant sans la voir, une religieuse rose pâle se détache à peine sur une façade grise.
A peine un pied dans la boutique, j’ai été accueillie par une immense photo de chou à la crème vanillée plus qu’appétissante. Quelques marches plus haut, et voici ce qui caractérise tant la Pâtisserie des rêves niveau décor, cette façon de présenter les créations sous verre. Brioches au sucre, madeleines de compétition, roulé au yuzu ou baba au rhum, l’entrée en matière était prometteuse.
Avant d’être en hypoglycémie, je m’installais en galante compagnie dans la partie salon de thé, assez petite mais à l’écart de la boutique, ce qui rend l’endroit plutôt cosy. Par la fenêtre, je notais une toute petite terrasse qui doit servir les 10 jours de l’année où il ne pleut pas )
Comme ce genre de moment est pour moi tout à fait exceptionnel, du fait de l’emplacement géographique mais aussi du prix des pâtisseries, je ressentais une certaine pression au moment du choix. J’avais pris soin de demander à deux expertes, une testeuse hors pair (Louise de Raids Pâtisseries) et une pâtissière de métier (Anne de Dans ma cuisine) quelle était la spécialité incontournable de la maison, le dessert à ne surtout pas manquer et le même nom était revenu : le Paris-Brest.
Bien que ne raffolant pas de ce dernier, je leur accordais une confiance aveugle et en commandais un alors que l’homme, malgré mon insistance, se décidait pour un limonta (ne me demandez pas pourquoi, cet homme a une logique qui m’échappe).
Le thé fut servi en premier, puis la douceur tant attendue fit son entrée royale dans sa pâte à chou habillée de craquelin et sa garniture pralinée si généreuse.
J’avais envie de charrier l’homme sur sa tête de nègre mais je ne voulais pas lui gâcher la dégustation. L’intérieur du limonta était composée de crème au beurre vanillée, de citron confit et de meringue. Je le soupçonnais d’avoir opté pour cette pâtisserie pour que je ne pioche pas dans son assiette.
De mon côté, je retardais le moment où j’allais trancher dans la pâte à chou et briser ce bel équilibre…et puis je me lançais et tout ce que je croyais savoir sur le Paris Brest s’envola. Onctuosité de la crème au praliné (oubliée la fameuse crème au beurre) et coeur gourmand que l’on découvre avec bonheur, chou parfait, je comprenais pourquoi on m’avait vanté les mérites de cette spécialité.
Bien entendu, je n’étais pas assez cruelle pour ne pas partager ce moment de gourmandise avec l’homme )
La Pâtisserie des rêves a ouvert deux boutiques au Japon (Kyoto et Osaka) et pour célébrer l’événement, Philippe Continici a créé spécialement des gourmandises à l’influence japonaise : Kyoto Brest, Meringue Neige à la crème de sésame noir, langue de Chat thé matcha, cake aux amandes, framboises et thé matcha…bref autant d’occasions de revenir dans cet endroit magique.
Si vous passez dans le coin, la pause est donc recommandée en optant d’abord pour les valeurs sûres de la maison (non je ne vise personne, quoique), la brioche sucrée est parait-il délicieuse aussi.
♥♥ Adresse gourmande
La Pâtisserie des rêves
11 rue de Longchamp
75016 Paris
45 Comments
Quand j’habitais Paris, je n’étais pas loin et je craquais souvent pour leur kouign amann qui est le meilleur que j’ai pu goûter !!!
Et je te remercie de ce reportage (oui carrément) car je n’y mettrais pas les pieds pour trois raisons :
– le fameux détour car je n’ai rien d’autre à faire dans ce coin
– le prix des pâtisseries, crédible pour le quartier, un peu moins pour ma bourse. Finalement le Plazza n’est pas cher compte tenu du service et du décor qui va avec.
– pour le prix, j’attends mieux qu’une banquette de ce type ou une Bertoia (mon dos aime le confort), et devoir partager un guéridon Knoll c’est pour les Polly Pocket.
Tu me sauves d’un coup foireux où Le Mec m’aurait dit « purée, on a traversé tout Paris pour ça ». Merci, merci, merci !
1) en effet pour le coin je ne vais pas te dire le contraire, après tu peux marcher 10 minutes et rejoindre des quartiers plus sympas
2) le prix des pâtisseries me « choque » autant que toi mais il est le même dans la plupart des grandes pâtisseries « haut de gamme » , le Plazza c’est quand même 35 euros par personne je crois
3) j’ai photographié les banquettes rouges mais il y a des chaises comme celles sur laquelle j’ai été assise et des tables à hauteur normale
Déjà que Le Mec se plaint du vacarme de cantine chez Angélina, et les odieux serveurs du Café de Flore (et pas géniaux gâteaux Victor et Hugo proposés)… là tu me sauves vraiment.
Pour les tarifs « foufous » du Plazza, le mille-feuilles de Michalak est lâché à 20 €. Gloups.
Rien ne vaut un bon gâteau maison plein de grumeaux fait avec amour. 🙂
bon cela il y a plein d’adresses à Paris à tester , je suis sûre que tu peux trouver ton bonheur et celui de ton gars )
Et depuis j’adore !!! Alors là le tient me fait carrément envie, la forme est original et il a l’air délicieux. Je ne sais pas si celui que j’aime tant est au beurre ou à autre chose, car la texture est très aérienne et ressemble au tien ! Je nourrit secrètement le rêve de faire un stage chez eux, pour découvrir tous leur secret de fabrication mais comme je suis pas vraiment pro et juste une toute petite amatrice sans prétention, c’est pas gagné qu’ils acceptent ! Alors si tu savais combien j’aimerai que tu le goûtes pour me donner des pistes !!! Si un jour on se voit sur Lyon, je t’en ramène un 😉 Ca et le fameux tiramisu au toblerone !!
Bref, je garde l’adresse sous le coude, car on finira bien par aller à Paris un jour…
Et sinon, il coûtait combien ?
2) la garniture c’est peut-être une ganache montée (dont la composition elle même peut varier)
3) un peu moins de 8 euros
Le limonta a l’air très particulier, ça ne me fait pas envie du tout… En revanche, tu m’as rendue nostalgique du Paris-Brest !
c’est vraiment la pâtisserie des rêves ….