10 choses à voir, à goûter, à faire dans la Loire

Mi octobre, je suis partie 3 jours à la découverte du Forez et du Roannais, aux racines de la Loire pour un séjour riche en rencontres, belles images, découvertes et bonnes adresses. Comme j’en ai coutume régulièrement sur le blog, j’ai sélectionné ainsi 10 choses à voir, à goûter, à faire dans la Loire !

1-Découvrir les barrages de Renaison (du Chatrain et du Rouchain)

Je ne sais pas si cela plaira aux Roannais qui liront ses lignes mais en arrivant dans le cadre créé par les barrages de Renaison, j’ai pensé à certains paysages de l’Auvergne (où j’ai de la famille). C’était encore vert (aujourd’hui avec les couleurs automnales cela doit être encore plus beau), les rayons de soleil créaient des reflets sur l’eau. On s’y sent serein en 5 secondes chrono (ou alors c’est moi et l’effet eau )).

2-Déjeuner Au Petit Prince

Avec ses volets bleus et sa grande terrasse où un arbre immense forme comme une canopée, le restaurant Le Petit Prince a des allures de maison grecque ou méditerranéenne. Si vous venez en petit groupe, il est probablement possible de demander d’être installé dans la salle privative où nous avons déjeuné.

Une formule à 29 euros (mise en bouche, entrée, plat et dessert) permet de vous régaler sans vous fâcher avec votre banquier.

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Après un cabillaud espuma de citron vert en mise en bouche, j’ai choisi le ragoût de la mer (merlan, plie, anguille, sole et Saint Jacques) et sparassis crêpu à la crème. En accompagnement, le sommelier a proposé un vin Eponyme Domaine Vincent Giraudon (côte roannaise). Je ne serais pas allée spontanément vers un vin rouge avec du poisson mais l’accord s’est révélé sur-mesure.

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Le dessert tout en légèreté associait compote de pommes, gelée de cidre, coulis de griottes et sablé breton.

3-Visiter le musée de la Vigne à Boën sur Lignon

Le moins que l’on puisse dire est que le musée de la Vigne à Boën sur Lignon n’est pas banal. Château du 18°siècle (ce qui est très rare dans le Forez), il a connu une multitude de vies et d »usages » : maternelle, centre associatif, bureau de vote, tribunal, caserne de sapeurs pompiers …

En 1970 alors qu’il est laissé à l’abandon, une association est créée pour le restaurer. Il est peu de temps après classé monument historique. Quant aux vignes, elles sont là depuis plus de 1000 ans, l’idée d’un musée autour de la vigne et des vignerons s’impose alors.

La visite est surprenante car elle mêle pièces du 18eme siècle avec les appartements de style Louis XVI et une salle de bal incroyable et deux étages consacrés à la vie vigneronne à travers les époques, au travail de la vigne et à son évolution.

C’est très riche et c’est aussi adapté pour une visite en famille !

4-Goûter la praluline

Qui n’a pas goûté au moins une fois dans sa vie la praluline est passée à côté d’un grand moment de gourmandise et de bonheur.

Recette secrète de la maison Pralus, cette brioche bien bien beurrée (c’est un fait : le beurre dans la pâtisserie c’est bon !) est garnie généreusement de pralines roses (roses pas rouges, celles qui sentent l’amande en priorité et pas le sucre et le colorant).

Si vous allez aux halles de Roanne, vous pourrez assister au ballet impeccable des pralulines : toute la chorégraphie des gestes des pro avant de voir passer des chariots à plusieurs étages garnis ! (et quelle odeur !).

5-Flâner à Saint Haon Le Châtel

C’est en compagnie d’un homme haut en couleurs, passionné de généalogie et passionnant, Jean Mathieu, que nous avons flâné dans les ruelles du village de caractère de Saint Haon le Châtel.

Avec son estaminet à son entrée, sa porte médiévale, ses maisons colorées par les lierres, ses points de vue sur les collines environnantes lorsqu’on est derrière l’église, son jardin médiéval, Saint Haon le Châtel m’a charmé.

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6-Rencontrer un vigneron au domaine Néron

Le domaine ne s’étendait que sur 4 hectares en 1939, il en fait 16 aujourd’hui et a obtenu l’appellation AOC en 1994 avec un 100% gamay Saint Romain.

Après avoir échangé sur l’évolution des méthodes de travail de la vigne, du passage au bio, des conditions météorologiques auxquelles il faut s’adapter et aux différents cépages cultivés, nous avons découvert les vins blancs, rosés et rouges du Domaine Néron et passé un excellent moment.

7-Se poser au Domaine Delabaude

On s’y sent comme dans un cocon grâce à la décoration, au soin apporté à chaque détail et à l’accueil. Le petit déjeuner est royal (oui c’est important) et en plus cette maison d’hôtes est idéalement située pour rayonner dans la région. Je vous en parle plus en détails dans cet article.

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8-Prendre de la hauteur à Saint-Jean Saint-Maurice-sur-Loire

Saint Haon le Châtel vous a plu ? Alors ne manquez pas Saint-Jean Saint-Maurice-sur-Loire, un autre village de caractère où l’on a qu’une envie : prendre le temps.

Prendre le temps de se perdre dans les ruelles qui montent et qui descendent, prendre le temps d’observer les chats qui se dorent au soleil, prendre le temps de regarder en bas, l’affluent de la Loire presque à sec avant de découvrir la Loire au détour d’un virage un peu plus loin.

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Même si vous avez le vertige, montez en haut du donjon, la vue à 360° degré y est superbe !

Où déjeuner ?

Les émotions (la montée et surtout la descente des marches du donjon), ça creuse non ? Si vous cherchez une bonne adresse où déjeuner dans une atmosphère chaleureuse et décontractée (oui ici vous pouvez venir avec des enfants), je vous conseille le restaurant le côte à côte.

Je me suis régalée tant avec le crémeux de butternut et de cèpes avec on oeuf mollet et son croustillant de parmesan qu’avec mon dessert (pommes caramélisées, mousse châtaigne et croc praliné).

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A voir aussi à Saint-Jean Saint-Maurice : La Cure

Une autre particularité de ce village est qu’il accueille une pépinière de métiers d’art et qu’à l’entrée, près du parking, vous pouvez aussi visiter plusieurs expositions d’artisans et retrouver une sélection de leur travail dans une boutique très jolie.

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J’ai eu un gros coup de coeur pour la vaisselle reprenant un motif « fougère » qui vient de l’Atelier de Verre Ilaké basé dans les Hautes Alpes.

Nous avons aussi échanger avec Antoine Patin qui a totalement changé de vie pour s’installer dans son atelier L’enfer où il crée objets d’art et mobilier sur-mesure avec des matériaux de récupération.

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9-Apprendre à déguster le vin au pied des vignes

C’est au pied des vignes du Prieuré de Saint-Romain-Le-Puy que Corinne Anderson nous a initié à la dégustation du vin. Le cadre était magnifique, le beau temps au rendez vous et Corinne nous a présenté quelques bouteilles des côtes du Forez nous attendaient.

Regarder la robe du vin, sa capillarité, joindre l’odorat à la vue avec le 1er nez puis le second nez (en tournant son verre pour « ouvrir » le vin et libérer d’autres arômes) puis grumer le vin (le faire tourner dans sa bouche), déguster le vin c’est un éveil de tous les sens.

Si la complexité des arômes de vins dégustés m’a souvent échappé, j’ai trouvé très intéressant les accords mets/vins proposés par Corinne. Ainsi avec le vin blanc sec cuvée Aldebertus 2020 IGP Urfé de la cave Stéphane Réal, elle a suggéré du saumon grillé, du foie gras mi-cuit, des noix de Saint Jacques snackées mais aussi de la charcuterie ou du fromage de chèvre.

Avez vous déjà osé le vin rouge avec le poisson ? la cuvée Les Perrières 2020 de la cave Stéphane Réal se marie, parait-il très bien, avec du poisson grillé.

La cuvée Seibel Rouge de Christine et Laurent Demeure avait des notes de fruits noirs et d’épices et Corinne nous a suggéré de le servir avec un tajine.

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10-Se balader dans Roanne

Mur peint, hôtels particuliers, rues piétonnes, port de plaisance, faites une pause à Roanne.

Ne manquez pas les Halles : la boutique de Mons, si vous aimez le fromage, devrait vous mettre des étoiles plein les yeux car le choix est grand et tout fait envie (j’ai appris au passage que Mons avait une cave d’affinage dans le coin). Un peu plus loin, Pralus et ses pralulines vous chatouillent les narines

Impossible de ne pas remarquer la jolie façade de l’hôtel Déchelette, un ancien hôtel des voyageurs qui est racheté en 1855 par Benoît Déchelette puis transformé, après un incendie, en hôtel particulier de style néo-renaissance et hôtel adjacent de style Louis XV en 1884.

La toiture est en tuiles plates vernissées polychromes de Bourgogne comme on voit à Dijon ou à Beaune.

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Idée gourmande et de saison

Ne manquez pas la boutique Révillon qui a un espace spécial papillotes avec des parfums que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Vous pourrez vous confectionner votre paquet avec l’assortiment de votre choix !

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J’espère vous avoir donné envie de découvrir le Roannais comme le Forez que vous habitiez à Lyon, dans la région Auvergne-Rhônes-Alpes ou ailleurs.

Si vous avez un artisan de bouche chouchou, une bonne adresse ou un coin particulier à partager dans cette région, n’hésitez pas à me laisser un commentaire.

Un grand merci à Loire Tourisme, Roannais Tourisme et Auvergne Rhône Alpes Tourisme pour l’organisation de ce week-end.