Voyages, voyages

Une journée à Beaune

Après avoir lu dans le journal du Dimanche, un article consacré à plusieurs femmes cheffes pâtissières et vu que l’une d’entre elles, Marie Simon, officiait à Beaune, j’avais en tête de retourner en Bourgogne pour aller goûter ses pâtisseries. Oui j’aime la pâtisserie au point de choisir mes destinations d’escapade en fonction des adresses sucrées. La semaine dernière j’ai mis mon projet à exécution et j’en ai profité pour flâner dans la ville.

A l’aller, pour limiter le budget, le coût du train ayant bien augmenté y compris pour le TER (quand je vois des trains à 1 euro en région Occitanie, je rêve !), nous avons pris un flixbus. L’avantage par rapport à un TER est que vous êtes sûr d’avoir une place assise (ce qui n’est tout de même pas un détail). L’inconvénient c’est que lorsque vous êtes un peu tête en l’air et que vous n’avez pas vérifié où le bus s’arrête, vous vous retrouvez débarqués au bord d’une route départementale sans voie piétonne et pas du tout au centre ville de Beaune. Après avoir traversé un terrain terreux (et fichu en l’air mes chaussures au passage), nous avons trouvé une voie pour vélos (et donc aussi pour les piétons) puis un bus. Rien de dramatique donc mais je vous déconseille tout de même le flixbus pour Beaune.

Beaune
Beaune

Nous n’avions pas un programme bien précis si ce n’est 1) se poser dans la pâtisserie repérée (j’y consacrerai un article complet ultérieurement) 2) redécouvrir la ville car je n’y étais pas allée depuis des années 3) honorer un rdv aux ateliers de cinéma, école créée par Claude Lelouch, rdv pour le webzine de mon cher et tendre 4) ramener éventuellement du vin (mais sans voiture, on évite en général de trop se charger).

Comme il a plu une partie de la matinée, on a failli ajouter une visite aux Hospices de Beaune mais finalement les averses étaient courtes et on a préféré, comme habituellement, privilégier les « activités » gratuites.

Beaune
Beaune

Certains ne supportent pas les endroits où il y a trop de monde, moi ce sont plutôt les voitures (et leurs bruits). A Beaune, il y a malheureusement très peu de rues piétonnes contrairement à Dijon.
Mon conseil si vous êtes comme moi : rejoignez le chemin des remparts un peu en hauteur et très calme.

Ce qui m’a frappé ensuite ce sont le nombre de caves et cavistes. Je ne me souviens pas en avoir vu autant à Bordeaux, qui est pourtant au cœur d’une région viticole.

Je n’ai pas de resto à vous conseiller : on a petit déjeuné dans la pâtisserie prévue et pris aussi le dessert là-bas, on a donc évité un déjeuner complet en plus. Les prix des restaurants m’ont paru plus élevés qu’à Lyon mais peut-être est ce lié à l’inflation.

Côté bonnes choses à ramener, il y a de quoi revenir avec une valise pleine entre le pain d’épices et les nonettes de Mulot et Petitjean (je me suis dit que j’allais essayer d’en faire moi-même et partager la recette sur le blog), les produits au cassis, le fromage dont l’époisses, les chocolats de Fabrice Gillotte qui a une boutique à Beaune et bien-sûr tous les objets liés au vin (choix incroyable de carafes, de verres, de tire-bouchons, de livres sur le vin juste en face des Hospices).

Beaune

Saviez-vous que le film La Grande Vadrouille a été tourné à Beaune ? Cela explique le (seul ?) mur peint sur lequel nous sommes tombés par hasard.

Beaune
Beaune
Beaune
Beaune
Beaune

Nous sommes rentrés (en train ) avec de la cancaillote à l’ail des ours, du morbier et de la tomme du jura achetés à la fromagerie de l’Hérisson (dans le Jura ) et avec deux bouteilles de vin (ça tombe bien les uns vont bien avec les autres).

Et avec l’envie de retourner en Bourgogne pour découvrir cette fois-ci la toute nouvelle cité de la gastronomie (avec la boutique de Nicolas Bernardé….pâtisserie encore et toujours )).

Et vous, Beaune, vous connaissez ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.