Parler d'ma vie

Les 4 j’aime de la semaine …#7

Juillet déjà ? Le mois de Juin comme le mois de septembre ressemble souvent pour moi à un bolide lancé à tout allure ..le tout étant de ne pas se prendre un mur avant les vacances : ) En attendant de changer d’air (marin), voici mes j’aime de la semaine :

1-« C’est moi qui l’ai fait » au Parc de la tête d’Or

Comment conclure en beauté la saison 1 des rendez vous des becs sucrés lyonnais ? En demandant à notre bande de gourmands de mettre la main à la pâte à leur tour pour partager toutes ces douceurs au grand air. Le temps était idéal (moins chaud que ce dimanche), sans aucune concertation chacun a amené des desserts différents et encore une fois on ne risquait pas de mourir de faim ; )

Tarte aux framboises, cannoli siciliens, marbré chocolat pistache, banana bread, carrot cake, tarte briochée aux fraises, verrines exotiques, brownies, clafoutis aux cerises étaient au menu de ce goûter fort sympathique.

2- Du thé, du thé oui mais du thé glacé

Pour accompagner ces desserts, Emilie était venue avec 3 fontaines de thé glacé dont l’infusion très fruitée jardin tropical de Palais de thé. Je l’ai tellement aimée que je l’ai adoptée depuis. J’alterne avec les thés Bali (thé vert et thé vert au jasmin, pétales de fleurs, arômes litchi, pamplemousse, pêche de vigne et huile essentielle de rose) et Fidji (thé vert, de citronnelle et de gingembre) de Dammann frères (qui propose plein d’idées de cocktails sur leur site) en faisant une infusion à froid à chaque fois.
J’espère bien ainsi éviter au maximum toutes les boissons fraiches sucrées (j’ajoute quand même quelques gouttes de sirop d’agave mais c’est selon vos goûts).

Si vous êtes amateur(trice) de thés glacés, je vous signale au passage le coffret de thés glacés co-créé par Torü (mon teashop préféré) et Kufu (une marque qui propose des produits zéro déchets). Les deux partenaires avaient déjà imaginé un calendrier de l’avent (j’avais réagi trop tard, il était déjà en rupture de stock) sur le même principe. Cette fois, dès que j’ai vu passer l’info, j’ai offert ce coffret à ma soeur : )

3-La soirée #DrinkAlsace

Mardi soir je découvrais la terrasse du Sucre (bien agréable car pas trop grande mais assez bien fichue pour qu’on ne soit pas collés serrés) pour les 5 ans de la soirée #DrinkAlsace. 10 jeunes vignerons alsaciens présentaient un vin de leur domaine, des chefs lyonnais préparaient des assiettes salées et sucrées à associer avec telle ou telle bouteille, divers ateliers étaient proposés pour améliorer sa connaissance des cépages alsaciens ou pour clamer son amour pour cette région (c’est comme ça que je me suis retrouvée avec une cigogne dessinée sur le bras). Le tout vécu en très bonne compagnie !

l’assiette salée d’Octavie & the foodies les mignardises de Bruno Saladino

Merci à l’agence Rouge Granit de m’avoir demandé d’être ambassadrice de cette édition 2018 de #DrinkAlsace, c’était très chouette !

4-Circa : entre danse et acrobatie aux Nuits de Fourvière

Cela va peut être devenir un rituel mais c’est la seconde fois que j’emprunte le funiculaire pour m’assoir sur les gradins pas confortables pour les fesses des arènes de Fourvière (oui même avec un coussin) en compagnie de ma fille. Nous avons ainsi découvert un espace scénique reconfiguré, la scène étant occupée par l’Orchestre National de Lyon et une autre scène ronde étant installée à la place de la fosse.

De là où nous étions assises, la vue était parfaite (même si le type assis juste devant moi a changé de place non sans me signaler que ma robe lui donnait chaud …je précise que je ne lui ai pas mis ma robe sur la tête …#lesgens). Nous n’avons rien raté des mouvements, contorsions, portées, sauts mais aussi respirations (à la fin, à voir leur poitrine se soulever autant, j’avais presque peur pour ces danseurs qui donnaient tellement d’énergie).

Mi-danse, mi-acrobatie, le spectacle Humans m’a donné l’impression de n’être pas née sur la même planète que cette troupe devant mes yeux. Tout parait tellement simple pour eux : grimper le long d’une barre fixe (remember la corde à noeud) et varier les angles de son corps avec ; marcher sur les mains de ses compagnons et s’élever vers le ciel en même temps que ses mains ; faire de son corps un élastique, de la pâte à modeler ou au contraire une matière qui semble incassable; plier ses membres dans tous les sens…

Si la musique classique accompagnant les danseurs-acrobates soulignait certains mouvements et leur conférait une dimension poétique, j’ai été gênée parfois par l’inadéquation entre le tempo du Sacre du printemps et la brusquerie des mouvements des artistes.

J’ai largement préféré le « ballet » final (le ballet de couperin de Maurice Ravel) où les danseurs semblaient à tour de rôle appeurés, affolés, électricés, se jetant au sol comme s’ils jouaient leur vie aux Nuits d’été de Berlioz interprété par la mezzo soprano Isabelle Druet mettant en scène seulement les danseuses

crédit photo : nuits de fourvière

Au final, j’ai été sans voix devant les prouesses époustouflantes de cette troupe australienne. Je me répète mais pour moi ce ne sont pas des hommes et des femmes comme les autres, ils sont extra-ordinaires.

Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine !

3 Comments

  1. J’ai voulu aller les voir quand on était en Nouvelle-Zélande, j’étais super déçue de les avoir ratés, ça a l’air super !

  2. Le spectacle avait l’air extra !
    Je vais aller jeter un œil aux thés glacés… Sinon je me fais souvent le soir des infusions à chaud que je laisse refroidir pour les boire à peine tièdes.

    • le soir même quand il fait chaud je continue à boire une boisson chaude, je trouve que c’est même plus désaltérant qu’une boisson fraiche (la journée j’ai plus de mal)

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