Cette semaine j’ai failli craquer pour une petite robe noire. Elle avait un peu de dentelle au niveau du décolleté, je la trouvait classe sans être trop classique mais elle était sans manche ce qui me pose un problème en tant que frileuse vivant dans une ville où les températures sont encore bien hivernales. Voilà comment je me suis retrouvée à taper dans google « que porter avec une robe noire ?« . Visiblement un grand nombre de nanas travaillent dans des endroits surchauffés et ne se posent même pas la question. D’autres conseillent de porter un tee-shirt manches longues dessous et là, même sans être très experte côte mode, j’ai comme l’intuition que la petite robe si jolie va l’être nettement moins. Reste l’option gilet fin, le genre de pièce que je n’ai jamais eu dans ma garde robe car 1) sur une fille ronde comme moi, je ne trouve pas cela très seyant 2) l’image d’Anémone dans le Père Noël est une ordure s’impose très vite à mon esprit quand je vois un gilet fin à boutons sur un portant. Bref je suis quand même retourner l’essayer cette petite robe noire et même qu’elle m’allait plutôt bien (ça compense le reste de la séance d’essayage qui m’a bien sapé le moral) mais ne bossant pas près d’une chemisée et n’ayant pas l’intention de porter des gilets fins, je l’ai finalement laissée en rayon (tout ça pour ça ! ).
C’est peut-être parce que je ne porte pas de petite robe noir sans manche ( ou parce que cette année j’ai fait une cure de pépins de pamplemousse), que j’ai tenu les virus à distance pour le moment. Par contre je suis atteinte d’un truc bizarre depuis une semaine : le mal de pouce. Oui oui vous pouvez rire mais je ressens vraiment des lancées douloureuses dans tout le pouce droit. Comme je n’ai pas préparé des fournées de thumb cookies récemment et que je passe beaucoup de temps pour le boulot et le blog la main (crispée ?) sur la souris de mon ordinateur, j’en suis venue à déduire que j’avais la pathologie du mulot …euh ça se soigne comment ? )
En parlant douleur, tout le monde semble avoir vu Fifty shades of grey alors par curiosité j’ai fini par visionner la bande-annonce de ce carton au box office. Entre l’air béat de l’actrice qui se mord la lèvre pour nous faire comprendre combien elle est en train de vivre quelque chose de subversif et le visage inexpressif de l’acteur, j’ai du mal à comprendre l’enthousiasme général mais c’est peut-être amusant (même si le trailer version lego me semble déjà plus drôle…faut-il que j’envisage une version playmobil avec un rouleau de réglisse Haribo pour ligoter au lit une Miss playmobil ?…pour les menottes, il doit y en avoir dans les boîtes spécial police )).
Ce qui est certain c’est qu’au milliardaire Christian Grey, je préfère le bad boy joué par Nicolas Duvauchelle (drôlement graou graou même quand il marmonne) dans Maintenant ou jamais. Autant je ne comprends pas les émois d’Ana autant je comprends que Leïla Bekhti ait envie de braquer une banque avec Duvauchelle vu la façon dont il la regarde.
Bref je n’ai pas une folle envie de lire les aventures de Christian et d’Ana, d’autant plus que je suis plongée dans Americanah de Chimananda Ngozi Adichie et les quelques pages que je lis chaque jour sont un véritable bonheur. Vous connaissez sûrement la loi selon laquelle les enfants tombent malades le jour ou vous avez prévu de partir en week-end sans eux, mais il est écrit aussi que la seule fois où vous n’emmenez pas de bouquin dans votre sac au square est justement la fois où vos enfants arrivent à s’amuser seuls sans venir vous voir toutes les deux secondes….en clair j’avance très lentement dans ma lecture mais je ne désespère pas de vous en parler bientôt.
A part ça, comme j’ai souvent un juke-box dans la tête (oui vous me parlez et moi je fredonne intérieurement), j’ai commencé à poster des photos sur Instagram avec comme légende les paroles d’une chanson et le hashtag #unephotounechanson. Si vous avez un mange-disque implanté dans le cerveau, n’hésitez pas à pousser la chansonnette vous aussi.
La photo en Une est de Levalet. J’ai photographié un de ses dessins de rue dans le marais la semaine dernière. Quand j’ai appris qui était l’auteur (prof le jour, street artist la nuit), j’ai été voir son compte et je vous invite à découvrir si vous ne connaissez pas déjà la façon dont il joue avec le décor, les façades, les éléments de la vie urbaine.
« J’ai mis ma chair en mots, j’ai mis ma chair en mélodies » Julien Doré
et encore une fois, j’aime j’aime j’aime ….
http://dai.ly/x2hoi1f
D’autres photos de la semaine sur Instagram
crédit photo en Une : Levalet
20 Comments
Ce livre dont tu parles j ai une envie folle de le dévorer. Comme je dois aller chercher dévorées petits cadeaux de « bon carner » aux blonds, je vais me l’offrir. C’est décidé! Des semaines que j’y pense tous les jours!
C est quoi ton histoire de gilet fin? Je me remets drôlement en question car j en porte l’été
D ailleurs je suis très « gilet » et je trouve e même que l effet est moins dramatique sur moi qu un pull trop court à cause de mes gros néné
Bref. Prends soin de ton pouce.
Bises
cherche pas pour les gilets, j’ai plein d’interdits côté fringues, en fait je ne n’autorise pas grand chose et ça ne s’arrange pas en ce moment (du coup la petite robe noire tenait du miracle …si je ne regardais pas mes jambes à partir des genoux ))
bises et bon courage pour ta semaine avant vacances
Pour la robe sans manches, tu peux aussi choisir de la porter avec une petite veste cintrée ou droite. quant au gilet fin, ceux de la marque Carroll, en laine et soie, sont des valeurs sures: bien coupés, léger, élégant et solides, ils sont à mille lieux du Père Noël est une Ordure ^^
sinon pour les gilets, je crois que je fais preuve d’une grande mauvaise foi, il y a plein de femmes qui le portent bien mais si un jour j’achète une petite robe noire sans manche je me souviendrai de tes conseils ! )
donc no mémère pour toi Sophie : )
Pour le pouce, une tendinite ? J’en ai une au pouce gauche : lié à la fois à la saisie sur clavier (j’ai le pouce gauche toujours replié quand je tape sur le clavier), et à la tenue de l’iPhone (du coup, quand je cumule les appels au boulot, j’ai mal le soir… ). Si ça dure, vois un médecin car c’est le genre de chose qui s’installe et parfois, pas grand chose suffit à améliorer la situation (pour moi, une attelle la nuit quand ça fait vraiment mal par exemple)….
à mon avis ça prend le même chemin que toi pour le pouce et je vais t’écouter si ça continue je vais passer par la case médecin car je ne voudrais pas que ça s’empire
(pardon)