Qu’elle me semble loin déjà cette escapade à Collonges la Rouge ! Je me décide quelques mois plus tard à partager cette balade dans ce village connu pour la couleur de ces habitations et constructions planté au milieu des vignes et d’un paysage verdoyant. En arrivant, j’ai d’ailleurs eu l’impression d’un décor de film mais sans le côté carton pâte. Même s’il faut garer sa voiture sur un parking extérieur, l’endroit était beaucoup moins fréquenté que ce que j’imaginais pendant les vacances de Toussaint. Bien-sûr, nous n’étions pas seuls (j’ai juste demandé aux gens de se pousser à chaque fois que j’ai pris une photo )) mais c’était plutôt calme et idéal pour profiter pleinement des rayons du soleil se reflétant sur le grès rouge et des tours se dressant ici et là (25 parait-il, j’avoue que je ne les ai pas comptées).
Le Cantou si vous ne connaissez pas ce mot est comme une cheminée ouverte autour de laquelle on peut installer des chaises. Avant les gens veillaient dans cette « pièce » (maintenant peut-être qu’ils live-twittent au son des crépitements du feu ?). J’ai des souvenirs d’enfance et d’adolescence de lecture dans le canton de ma tante. Bouquiner à la lueur des flammes (oui j’étais déjà très sportive gamine) en mettant les pieds le plus près possible de la chaleur, quel bonheur (et je ne vous parle même pas des châtaignes cuites dans le feu et autres choses peu détox dont l’odeur emplissait la pièce principale)
Vu l’heure à laquelle je me suis promenée dans Collonges-la-Rouge, je n’ai pas eu l’occasion de m’attabler à un des restaurants mais régulièrement mes narines étaient chatouillées par des odeurs de cuisine. Par curiosité, je suis allée voir si je trouvais quelques renseignements sur le restaurant le Relais de Saint Jacques de Compostelle qui a une magnifique terrasse et je suis tombée sur un article de Gilles Pudloski qui m’a mis l’eau à la bouche.
Alors que j’admirais les vignes grimpantes sur une des maisons, un groupe de touristes japonais (qui mitraillait presque autant que moi ) a commencé à s’extasier sur ma fille et une dame m’a demandé en anglais si elle pouvait photographier la Miss (qui, ravie, s’est prêtée au jeu, minaudant à souhait). Pas certaine qu’elle soit « typiquement » corrézienne (et là vous me demandez c’est quoi typiquement corrézienne ? ) mais en tous cas, elle est peut-être aujourd’hui sur un album représentant la France et la Corrèze.
Pas de voiture dans Collonges-la-Rouge, un salon de thé qu’on devine à peine sous les végétations,le rouge de la pierre qui contraste avec le bleu du ciel, des fenêtres sous les toits triangulaires et plein de petits détails qui donnent envie de s’attarder, impossible de ne pas être sous le charme de ce village.
18 Comments
C’est vraiment très joli!
Je ne connais pas la Corrèze du tout mais tu me donnes de plus en plus envie d’y aller !
Cela me fait plaisir de voir ce partage de votre balade de Collonges la Rouge
Un village que nous avons visité il y a quelques années et qui nous a laissé un très beau souvenir !
Merci