A priori je n’en fais pas partie de la Génération Y puisqu’il s’agit de personnes ayant entre 18 et 30 ans, pourtant on a pas mal de points commun. On les appelle aussi les digital natives car ils ont grandi dans un environnement où l’ordinateur personnel, le jeu vidéo et l’internet est de plus en plus accessible et présent.
Je ne suis pas née avec l’ordinateur à la maison mais je me rappelle très bien du premier minitel, rangé sur un meuble à côté du canapé chez mes parents. Je n’ai jamais été très accro au jeu vidéo mais j'ai joué gamine à des jeux de tennis très sommaires, à pacman, Mario bros et plus tard j'ai passé pas mal d'heures à résoudre des énigmes devant mon écran.
Quant à internet, je réserve mes billets de train en ligne, je remplis mon frigo virtuellement, je consulte la météo, les pages jaunes, le temps d'un trajet en transport en commun, les bandes annonces de film, la carte d'un restaurant sur les sites respectifs. Je blogue encore plus qu'avant alors que régulièrement on annonce la fin des blogs, je twitte souvent, je facebooke un peu moins…je jette un oeil sur linkedin ou sur viadeo, j'épingle sur Pinterest, je m'amuse de temps en temps sur tumblr. Je ne fourthsquare ni n'instagram à cause de ce maudit blackberry mais l'envie ne m'en manque pas ) Bref j'ai peut-être passé l'âge limite mais ultra-connectée je le suis.
Mais surtout il parait que la génération Y n'a pas du tout envie d'être chef, qu'elle privilégie la créativité et le temps de vivre à la hiérarchie et au besoin de diriger son petit monde. Chef, je l'ai déjà été par le passé : valider, vérifier, planifier les voyages d'affaires et mettre de moins en moins les mains dans le cambouis, c'est bien comme ça que je l’ai vécu. Gérer les gens (l’intéressant -les relations humaines- comme le moins intéressant -planning, congés, procédures diverses..) mais se déconnecter des tâches réelles je le résumerais ainsi. Après tout dépend peut-être des expériences, de la taille de l’entreprise, du contexte.
Pour être tout à fait honnête, je n’ai plus envie non plus d’avoir un chef au dessus de moi et à qui je serai redevable. Pouvoir décider moi même quel temps je consacre au travail et quel temps à ma vie personnelle, ne s’en prendre qu’à soi même quand ça ne roule pas, voilà les avantages de la situation (loin d’être idyllique par ailleurs j’en suis consciente)…certains jours j’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une chimère, d’autrefois cela me semble possible. En attendant l’horloge tourne, l’heure de reprendre le chemin du travail avance et si je sais ce que je ne veux pas, ce que je désire vraiment reste toujours assez flou.
Et toi, comment vis-tu la hiérarchie?
38 Comments
Sérieusement, je n’ai pas vraiment de chef, ou en tout cas je ne le considère pas comme cela aujourd’hui car de toute façon ce que je fais il ne sait pas le faire et si je ne le fais pas …. On est dans la mouise …. Donc je suis peinard mais je n’abuse pas de cet avantage !!!!!
Aujourd’hui ce que je ne veux plus c’est d’un chef et d’une équipe qui devienne ma famille, mes amis de tous les jours …. C’est finalement dur de se construire et d’avancer en tant que soi dans un vase clos ou l’on mange, sort, travaille et décuve ensemble le dimanche matin ….. Je suis partie de là bas parce que je n’avais pas le choix, mais finalement ça a été la meilleure chose …. Certains ont compris et je les revois régulièrement, donc n’ont pas compris et je ne les revois quasiment plus (ceux qui pensent qu’il n’existe rien en dehors de ce vase clos, de ce cocon) …. Nos collègues ne peuvent pas être notre seule vie …
J’ai une hiérarchie assez lourde au-dessus de moi, un chef qui s’écoute parler pour rien pendant des heuuuuures en réunion, pour qu’il n’en ressorte rien. Là où je suis, mon chef et son adjointe ne sont pas du tout efficaces ! Au-dessus d’eux, c’est un peu le contraire, de ce que j’en vois…
moi par contre j’ai eu un concours de cadre directement et pas forcément de formation en management..mais après ça dépend beaucoup de la personnalité, de l’envie de s’intéresser aux autres ou pas et surtout rester humble !
Être chef ne me dérangerais pas, je pense être quelqu’un de juste, d’honnête. J’ai le sens des responsabilités. Par contre, plutôt dans une petite structure, à taille humaine, voire familiale.
Je ne rêve que d’une chose : ouvrir ma boîte et faire ce qui me plaît ! Mais pour ça il faut de l’argent, et je n’en ai pas, alors en attendant je travaille pour les autres et je rêve d’un avenir professionnel meilleur…
et dis moi, il y a instagram maintenant en apli androïde …
😉
Je n’ai jamais été « chef » au sens propre du terme mais chef de projet web. Et rien que cela m’a dégoûtée de l’idée de diriger et manager des gens. Gérer des ressources, assurer un planning en criant sur les gens, … Tout ça, très peu pour moi. Je n’ai jamais été plus heureuse que depuis que j’ai abandonné cette fonction pour me consacrer à la rédaction. Aujourd’hui, je suis mon propre patron et même si c’est stressant, que je me pose toujours des questions et que je ne sais jamais de qui sera fait le mois prochain, je crois que j’aurais vraiment du mal à revenir en arrière. L’éternel dilemme entre la liberté et la tranquillité d’esprit…
Moi, avoir un chef ne me dérange pas du moment qu’il n’est pas chiant 😛
J’ai eu des chefs très cool et une totalement bipolaire… à cause d’elle, j’ai choisi de me mettre à mon compte
Le problème que tu soulèves je le ressens chez les jeunes mais c’est parce qu’on confond chef et ambition. Avoir une certaine ambition c’est bien, vouloir être chef à tout prix c’est autre chose non ? Et puis on peut être un chef gentil j’en ai connu… oui oui en cuisine ! Là aussi avec le apprentis il y avait les grosses brutes et puis il y avait ceux qui étaient doués pour former de vrais hommes en même temps que des bons cuisiniers.
Tout un programme que tu nous lances là Choco. Il faut pour ta part que tu aies confiance en toi (tu peux !), dis-toi que tu es encore très jeune (tu peux !) et que le temps va faire son affaire parce que tu anticipes bien et que tu sais prendre des risques. Alors bonne continuation pour tout !
Je te souhaite une bonne soirée et te fais des bisous.
pour le reste on verra )
Par contre, ça m’étonne que ce soit la génération des moins de 30 ans qui rêvent d’être libres, et créatifs, dans leur métier, parce que je vois beaucoup ça dans la génération de ma soeur (une vieille de 1973 …), elle a plein de copines qui ont fait de longues études comme elle et qui finalement se sont reconvertis dans la bière artisanale (la fabrication, pas la consommation …) ou dans les bijoux pour jeunes mariées …
Pour ma part, je ne suis pas sûre que j’aimerais être chef, à part de moi-même, là, ça me conviendrait bien … comme tu dis, se gérer soi-même, gérer son planning, ses responsabilités … enfin, on verra ce que l’avenir nous réserve !
En tous les cas, j’espère que ton année de formation va t’ouvrir plein de portes intéressantes !
Bises !
ah toi aussi tu aimerais être ton propre chef ? est-ce que tu as des pistes pour ton avenir pro?
bises