J’ai commencé la semaine avec un gros coup de stress. Je n’avais pas encore mis les pieds sur mon lieu de stage quand j’ai vu dans la liste de mes messages sur mon téléphone portable, le nom de la secrétaire de l’Institut de Communication, l’école où je suis inscrite pour mon master pro. Oups les notes du premier semestre étaient tombées, il suffisait que je me connecte à mon bureau virtuel pour les connaître.
Là quelqu’un de normalement constitué aurait vite été voir à l’endroit indiqué dès l’ordinateur allumé. MOI PAS. Je me suis dit « imagine que les notes soient mauvaises, je vais quand même pas aller m’enfermer aux toilettes pour pleurer« . Oui c’est une habitude chez moi de toujours penser que j’ai foiré.
Alors la matinée s’est écoulée, j’ai mis cette idée dans un coin de ma tête, on ne peut pas dire que j’étais méga détendue mais j’ai réussi à me consacrer à d’autres tâches. Et puis les messages d’autres élèves de la promotion sont arrivés sur ma boîte mail. Il était question de fêter les résultats. Là je me suis sentie un peu acculée, obligée d’aller voir la réalité en face.
Dans la panique, je n’ai pas pigé où il fallait regarder…j’étais en mode panique, puis j’ai fini par trouver le petit icône représentant les notes. J’avais les mains moites, la bouche sèche, j’étais en apnée. Je crois que Jude Law aurait pu rentrer dans le bureau accompagné de Hugh Grant à ce moment là, j’aurais même pas détourné le regard de mon écran…enfin je crois )
J’ai passé toutes les notes en revue, avant de comprendre que la première ligne en gras représentait ma moyenne..c’était un peu comme si les informations s’incrustaient dans mes pupilles mais n’atteignaient pas mon cerveau…et puis j’ai enfin compris, vérifié, re-vérifié que je venais de valider mon premier semestre.
Champagne et danse de Saint Gui …euh non en vérité je n’ai ni bondi sur mon bureau ni explosé de joie (je dois avoir le gène Jean-Pierre Bacri) mais j’ai eu envie de partager la nouvelle virtuellement …j’ai jamais eu autant de bravo et de félicitations via twitter…c’était très chouette.
J’étais plus soulagée que contente…je suis bizarre je sais…ou réaliste car un master pro, si côté soit-il, ça ne nourrit personne, ça ne met même pas du beurre dans les épinards…bref je fêterai ça le jour où j’aurais du boulot …pour l’heure je m’autorise un brin de fierté parce que tout concilier pendant quelques mois ça n’a pas été tous les jours facile ….sans l’homme tout cela n’aurait jamais été possible alors j’en profite pour lui dire merci )
Et toi, les notes tu les découvrais avec appréhension ou pas ?
40 Comments
Tu as raison d’être heureuse ce sont des petits pas vers ta vie professionnelle.
Belle journée^^
En tous cas, félicitations pour ton semestre!
– le jour du Bac, j’étais RECALEE, même pas au rattrapage. C’est ce que j’ai cru pendant 3 minutes parce qu’on m’avait remis le dossier d’une autre… J’ai donc loupé mon bac pendant 3 minutes !
– l’année d’après, j’étais DEFAILLANTE à la fac parce qu’on avait perdu une de mes copies.
Autant te dire que les années d’après, j’attendais les résultats dans le plus grand stress !
Félicitations à toi. Tu a raison d’être fière.
je recopie :
tu as réussi, et tu es bien récompensée. C’est super !
:o))
Je suis comme toi, j’attends toujours des résultats dans la plus grande angoisse. Pas pressée de connaitre la réponse…
Les notes, c’est toujours une grande angoisse en effet !
tu as raison sans les hommes (les perles pas les autres) bien plus dur d’avancer et de se sentir portée )