Après un an de réflexion, de doutes (ils sont toujours là), de questions sans réponse, j’ai sauté le pas et fin septembre, je reprends le chemin de la fac après une pause de plus de 12 ans.
Des hésitations il y en a eu parce que je suis maman et que cette décision a quelques conséquences; parce que les frais fixes ne changeront pas; parce que je n’ai aucune garantie de travail par la suite et que j’avais jusqu’à présent comme on dit la stabilité de l’emploi (à vie en plus); parce qu’on est des millions à exercer un boulot purement alimentaire alors pourquoi ne pas s’en contenter comme tout le monde?
Malgré tout, un jour, mon envie de changer d’orientation professionnelle a été plus forte que ces petites voix qui me susurraient que ce n’était pas raisonnable, que c’était le caprice d’une éternelle insatisfaite. J’ai demandé et rempli un dossier à un master pro en communication internet, j’ai été convoquée à un oral d’admission (et toutes vos ondes positives ont porté leurs fruits) et j’ai reçu une réponse positive le 13 juillet dernier.
J’ai sauté de joie mais je n’ai pas ouvert le champagne…j’attends le jour où je trouverai du boulot dans ce domaine.
Je mesure que le rythme (concentré sur quelques mois pour la partie théorique) va être intense et sûrement plus difficile pour moi que pour quelqu’un d’une vingtaine d’années déjà dans le bain, que l’emploi du temps familial va perdre en souplesse (par rapport aux horaires de garde, aux rendez-vous médicaux) puisque je passe de 50% à 100%.
Autour de moi, on me félicite et on ajoute tout de suite après que « je suis courageuse » mais en vérité je suis morte de trouille à l’intérieur : peur de ne pas pouvoir rembourser ce prêt personnel pour compenser mon absence de demi-salaire, peur de ne pas faire le poids face aux jeunes étudiants, peur de ne plus être assez disponible pour mes proches, peur de ne plus pouvoir consacrer de temps à mon blog..
Prendre un tournant à 35 ans, c’est aussi particulièrement excitant, surtout quand on a le sentiment d’être dans un cul de sac depuis 1 an et demi. Des nouvelles rencontres, expériences, connaissances et l’espoir que ce virage se concrétise professionnellement, c’est à cela que je pense quand la panique m’envahit.
Et toi, tu as déjà négocié un grand virage dans ta vie?
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Tu n’apprends pas de la même façon à 20 ou à 30 ans. Tu ne fais plus de par coeur mais tu retiens bien les cours. Tu travailles d’une autre façon aussi.
En tous les cas, même si j’étais moins présente, ma fille n’en a pas souffert et elle, tout comme mon homme, ont été très patients. Surtout que j’ai eu une très mauvaise expérience avec un employeur au cours de cette formation.
Alors, même à 35 ans, on peut y arriver.
Bref. Juste pour te dire que quand j’étais en DESS (comm internationale option multimedia, ce qui est devenu ton master en l’occurrence), il y avait une femme de 35 ans avec nous, maman de deux enfants, et elle s’en est sorti haut la main et a été parmi les premières à trouver un job étant donné qu’elle alliait expérience, maturité, et niveau d’étude. Et non, le contexte économique n’a en fait pas vraiment changé depuis.
Le cas des autres n’est jamais le sien, certes, mais si ça peut t’aider à te rassurer un tout petit peu…
Premier virage : j’ai lâché ce taf sans rien derrière parce que j’en avais marre d’être prise pour une conne, et parce que je voulais monter quelque chose à moi dans un domaine différent.
J’ai abandonné la comm parce que je n’aime pas ce milieu, mais je reste persuadée que pour quelqu’un qui aime ça, c’est un des secteurs (avec l’informatique) les plus porteurs car transversal et constamment en renouvellement.
Mes autres virages ensuite concernent plus ma vie privée avec forcément un effet sur ma vie active… et le dernier en date, ben j’ai pas trop eu le choix, mon corps me l’a imposé.
j’espère que tu reprendras le volant quand tu auras trouvé une voiture qui t’en donne suffisamment envie pour continuer dans la métaphore )
Je ne saurais qu’approuver et soutenir une telle démarche…
Je suis une éternelle insatisfaite qui n’arrive pas à se résigner…
Je suis en train de réfléchir à un complet changement de profession!
C’est marrant car ce matin j’ai publié un texte dans mon blog qui se rapproche de celui là… en disant qu’il faut vraiment construire sa vie, ne pas écouter les pessimistes et toujours avancer!!!
Ma mère a repris ses études à 36 ans avec 3 enfants et elle a très bien réussi…
Donc go!lgo!go! Bon courage et encore une fois Félicitations!!!!
je vais aller lire ton texte bien-sûr et merci pour l’exemple de ta mère je vais le garder en tête quand j’aurais des moments de découragement )
Non, je n’ai jamais pris de virage professionnel car je pense aimer ce que je fais (même si souvent, je crois que je vis mes dernières années épanouies dans ce domaine) mais mes horaires, mes vacances font que pour le moment, avec un bébé qui va arriver et un tout petit, je dois profiter encore des avantages.
En revanche, l’Epoux et moi envisageons de reprendre les études pour lui, obtenir une spécialisation en tant qu’infirmier, moi pour ???????????????????????? mais je crois très fort aux portes qui s’ouvrent aux bons moments pour me montrer qu’il est temps de prendre un virage.
J’ai fait mes études en étant maman puisque j’ai eu Stan à 20 ans. Il y a eu une période costaud pendant laquelle j’allais à la fac, je préparais le concours d’instit en candidat libre avec le cned, je faisais du soutien scolaire et allais une fois par semaine dans l’école de mon fils raconter des histoires…
Plus tard, en 2001, j’ai fait ma spécialisation et c’était intense!
Mais mon virage actuel, c’est la photo (enfin j’en ai toujours fait). Et petit à petit les choses prennent forme.
Sache que je suis admirative et que je te félicite pour ton admission !
Et c’est dans une 3e vie pro qu’on ouvrira une librairie ? 😉
Je te félicite et te souhaite bonne route.
J’ai pris ce virage il y a 2 ans, alors que j’avais (enfin) un job confortable à défaut d’être passionnant. Et puis j’ai tenté le coup un peu pour voir, j’ai été prise en Master, et je me suis dit que c’était le moment ou jamais, que quand j’aurais des enfants, ce serait plus compliqué de sauter le pas…
J’ai donc vécu une année de fac extraordinaire, j’étais heureuse de me lever le matin pour faire ce que je faisais. Le programme était très lourd, je me suis retrouvée enceinte en cours d’année, ce qui n’a pas facilité les choses, mais finalement je m’en suis très bien sortie.
Je ne peux que confirmer ce que j’ai pu lire dans les commentaires précédents : tout d’abord, que quand on reprend ses études, on ne travaille pas de la même manière. Ensuite, il y avait plusieurs mamans dans la promo qui elles aussi revenaient aux études (avec des enfants scolarisés, il est vrai) : elles ont cartonné. Et pour en avoir discuté avec une ancienne qui animait un atelier et était impressionnée par mon gros ventre : à l’époque où elle était en master, elle avait une camarade qui venait juste d’accoucher, et qui elle aussi s’est très bien débrouillée. Simplement, on s’organise autrement, et on fait des choix. Bien sûr, une mention ça ferait plaisir, mais au bout du compte, ça ne changera pas grand chose.
Je te souhaite bon courage et beaucoup de plaisir pour la rentrée 🙂
Personnellement, je n’aime pas l’instabilité, ça me stresse. Et pourtant, j’ai déjà pris de ces « virages ». Et il est possible que j’en reprenne un bientôt si je ne trouve pas de boulot dans mon métier. La vie c’est fait pour réaliser des choses. Alors allons-y ! 😉
Tes études vont durer 1 an ? ça va vite passer ! Profite et je te souhaite de chouettes perspectives boulot pour la suite…. Tu aimerais devenir responsable internet dans une entreprise privée par exemple ?
en ce qui concerne mes souhaits de boulot, c’est un peu vague mais travailler dans un office de tourisme par exemple comme rédactrice ou responsable web me plairait beaucoup
Moi mon dilemme c’est que dès le début d’année je tutoyais les élèves, et pour ne pas faire de différences je tutoyais aussi les gens plus âgés que moi, qui me vouvoyais en retour… ce qui était assez bizarre, mais montre bien que tout le monde est intégré de la même manière. Et n’oublie pas que là où toi tu auras l’impression que ton emploi du temps est surchargé, que tu n’as pas des masses de temps à consacrer aux devoirs, les autres en ont encore moins parce qu’ils font tout le temps la fête jusqu’à 3 heures du matin! Au final tu es plus dispo que les plus jeunes pour les cours… 🙂
Au fait, tu est inscrite où ?! =) (si ça se trouve on va se croiser à la fac ^^ … Je suis à Lyon 2 en master 1 info-com )
Je comprends tout à fait tes doutes, tes questionnements. Je suis aussi passée par là…
J’envisage une reconversion vers la pâtisserie (étant dans l’informatique).
J’avais tout bien prévu mais mon financement m’a été refusé… Donc il faut que je trouve une autre solution.
Bon courage !!
La trouille est un très bon moteur … alors fonce et je suis persuadée que tu réussiras autant voire mieux que les « petits » jeunes car tu as une vraie motivation et une vraie ambition (ce qui n’est pas toujours le cas quand on est jeunes et que l’on sait pas où l’on va !!)
La surprise dans le lot c’est que sur les 27 personnes de ma classe j’etais la plus jeune! Et la plus vieille en avait 49! On avait tous cette meme envie, faire quelque chose qui nous plaise et qu’on soit motivé le matin quand on irait bosser.
J’ai reussi mon année et mon concours, j’ai appris à la fin que les profs ne misaient pas du tout sur moi. On a finit l’année à 7 dans la classe. Mais tous ce qui sont partis ou les 7 qui ont terminé l’année on était comblé. Pourquoi? Car meme si certains changeaient de route, on allait au bout de nos envies et on aurait pas de regret dans quelques années. Et rien que ca, ca rebooste!
Quant à moi, cette année scolaire aura été la plus enrichissante de toutes mes années! Le plaisir d’apprendre, de découvrir, de m’enrichir dans des matieres alors que plus jeune je ne les aimais pas !
Que ca marche ou pas (et j’espere que ca marchera pour toi) il faut retenir la satisfaction d’aller au bout de ses envies et de n’avoir aucun regret.
Et pour les petits c’est mieux une mère à mi-temps mais heureuse de ce qu’elle fait plutôt que maman à la maison toute la journée mais frustré car « elle aurait voulu faire autre choses… »
Bon courage pour la suite!!
A 38-39, amorce d’un nouveau virage, sans complètement quitter mon travail, que j’apprécie encore malgré l’administration, je suis devenue « chef d’entreprise » (je mets des guillemets, j’ai des associées, mais pas de salarié-es… pour le moment ?). Gros défi, je crois qu’en terme d’horaires, c’est pire que l’IUFM, sauf que je gère mon temps comme je l’entends (sauf les jours de classe) et donc mes nuits également (quelles nuits ?). Salaire coupé en deux (bon, il faut savoir qu’en parallèle, mon mari a le projet de reprendre une entreprise et qu’il a donc quitté sa précédente entreprise pour se consacrer à ça, donc, chômage, donc salaire coupé en deux aussi… mais pour l’instant, en faisant attention, ça doit passer.. ah la pré-crise de la quarantaine !), aucune assurance réelle que d’ici deux ans (date à laquelle il me faudra choisir car je devrais reprendre à plein temps ou quitter mon travail), le défi de créer un emploi sera relevé… moments de doute, de découragement, mais beaucoup de soutien autour, des rencontres qui reboostent, il faut y croire, se dire que l’on n’a pas déjà parcouru tout ce chemin pour rien, foncer… et se dire qu’ à 30 ans passés, on n’a pas la même posture qu’un-e étudiant-e, mais qu’on est fort-e de beaucoup d’autres choses, de notre expérience personnelle et professionnelle, qu’on n’apprend différemment et souvent du coup, plus vite, qu’on se pose les bonnes questions (déjà on s’en pose, ce que l’on ne fait pas forcément plus jeune) et qu’on parvient à transférer de façon incroyable les compétences acquises au fil des années. C’est un beau tournant, un master pro qui me plairait beaucoup, tu t’en sortiras, je n’en doute pas !
YEAH!
Je viens d’obtenir mon master en communication multimédia justement…mais je suis plus attirée par le relationnel et l’événementiel.
Il faut simplement ne jamais baisser les bras car la comm’ est un secteur bouché où tout le monde se fourre en freelance car c’est « in » de faire d’la comm’ et que c’est donné à tout le monde. FAUX.
Personnellement je préfère la comm’ institutionnelle et je fuis les agences. Ça en fait rire beaucoup, mais si tu veux avoir une vie privée et épanouie, c’est pas gagné…
Mis à part ça, c’est un secteur génial dans lequel tu peux vraiment t’éclater ☺
Bravo pour ton courage, je comprends ta trouille mais tu dois y croire et je suis certaine que c’est le cas 😉
Bisous Choco et tu n’offres pas encore le champagne mais moi ce soir j’offre l’apéro !
http://linstinctdesthes.over-blog.com/article-vendredi-sur-la-blogo-pourquoi-pas-un-apero-80416298.html
Tu vas y arriver, j’en suis sure ! 🙂
Et puis tu risques pas grand chose là !
Etre reconnue psychologue … un rêve.
bon courage a toi !!!
C’est la première fois que je lis un article de votre blog (via hellocoton) mais je tiens à quand même à vous rassurer. Vous dites : » et sûrement plus difficile pour moi que pour quelqu’un d’une vingtaine d’années déjà dans le bain ». Dans mon Master pro (j’avais dans la vingtaine), il y avait deux personnes de 35 et 40 ans, reprenant la fac pour un an. Avec leurs expérience et vu l’orientation pro du Master, elles étaient beaucoup plus rapides et efficaces dans le travail que les étudiants dans la vingtaine…
Bon courage!
Je bossais déjà dans le web donc c’est différent mais saches de toutes façon que c’est un secteur qui recrute beaucoup mais il ne faut pas compter ses heures…
Pour ma part, et cela n’a pas grand chose à voir, j’ai pris le courage de passer mon Bac à 24 ans. Après c’était facile, je n’avais pas d’enfants et j’ai suivi des cours du soir.
Tu as l’air motivée, alors je suis sûre que tu vas réussir et pouvoir te jeter à corps perdu dans ce projet.
Encore bravo!
Faire un métier qui te passionne, utiliser la maturité que tu as acquise dans la vie pour donner un sens à ce que tu apprends, cela donne une nouvelle dimension à ta vie.
N’hésite pas, tu seras fière de toi, ce sera éprouvant, mais une belle satisfaction, pour toi et pour ton mari et tes enfants, aussi.
Bon courage!
Moi aussi je me pose beaucoup de question et pense sérieusement à une reconversion.
Cela sera sûrement pas correspondance. Reste à définir quelle formation… Assistante juridique, pâtissière… A voir…
Bonne rentrée en tout cas 🙂
Je suis tombée par hasard sur ton billet (comme nous faisons partie de la grande famille des mamans je me permets de te tutoyer!) et je me sens soulagée de savoir que je ne suis pas la seule trentenaire (35 ans moi aussi) à envisager un vrait tournant dans sa vie professionnelle. Bravo pour cette initiative! je n’ai pas encore franchi le pas et je me pose encore une tonne de questions…j’ai un petit gars qui va avoir trois ans ce mois et je vis avec son papa à la Martinique. Nazairienne d’origine (près de Nantes) je suis arrivée aux Antilles il y a 9 ans. Après quelques expériences parfois sympas, parfois ratées je traverse en ce moment un grand désert. Polyvalente et polyglotte, j’ai testé la formation professionnelle et puis j’ai découvert l’écriture, le journalisme, les blogs. C’est une excellent thérapie et je peux échanger sur la toile même je suis encore un peu timide! Tout ça pour dire que OUI j’espère bien sortir de ma coquille et enfin vivre mes envies. Suivre une formation, (pas trop longue toutefois…) j’ai déjà passé beaucoup de temps sur les bancs de l’école et j’avoue que j’aurais bien du mal à me remettre dans le bain…!
Mais cela vaut sans doute la peine…
A bientôt!
Tous mes voeux de réussite!
de mon coté » aussi à la rentrée je pense faire une formatin cned et tenté un concours administratif l’année prochaine et recherche d’un autre boulot (vu que je déménage dans un autre département il va m etre difficile de continuer dans mon boulot actuel sous peine de passer 4H par jour dans les transports)
Et puis tu nous feras pleins de billets intéressants sur les beaux males étudiants, les soirées étudiantes…. hum j’ attends ca, moi!! 😉
Il faut avoir le courage de faire ce que l’on aime. Moi, j’ai pris ce virage l’année dernière pour voler de mes propres ailes et pourtant j’avais un boulot confortable, mais je ne le regrette pas, …
je suis tombée par hasard, sur une annonce qui recherchait une secrétaire comptable pour un service de soins palliatifs. J’y suis allée avec mes 42 ans bien sonnés, décidée à montrer
et à prouver mes compétences.
Et bien ces 3 années passées à me former seule avaient enfin servies, j’ai été embauchée et j’y suis toujours et je fais un métier passionnant et enrichissant humainement.
Si je n’avais pas cru en moi comme tu crois en toi actuellement je n’y serais jamais arrivée,
alors fonce, profites de pouvoir le faire. Bon courage
Le principal reste que ça te plaise et que tu sois motivée par ton programme. Ensuite, ça ira tout seul, même si le boulot est énorme. 🙂
Je ne te souhaite que le meilleur!
J’espère que tout ce passera pour le mieux & encore bravo, et merci car ça me rassure de me dire qu’apres tout on peut reprendre ces etudes et trouver notre voie à 35 ans.
je te félicites pour ton grand virage !
Moi aussi,je l’ai fait …. bon j’étais un peu plus jeune et sans enfants mais j’ai tout de même bouleversé ma vie bien tracée :
à 25 ans, étudiante en expertise comptable, ayant déjà un pied dans le monde du travail car étudiant en alternance, un avenir sûr et confortable assuré, j’ai décidé de me lancer dans des études de médecine, ce que j’ai toujours voulu faire de ma vie.
Cette décision a fait couler de l’encre dans mon entourage qui croyait juste à un caprice … mais je me suis lancée car cette décision était mûrement réfléchie (et vraiment pas un caprice) : je n’aimais pas mon futur métier et regrettais mon rêve de toujours, que je n’avais pas réalisé par « connerie de jeunesse » je dirais.
Donc, je me suis lancée et j’y suis arrivée ! Bien sûr, çà n’a pas été évident de se remettre dans le bain scientifique que j’avais quitté en terminale pour la comptabilité. D’autant plus que je n’ai pas choisi la filière la plus cool ! Et puis, il y avait forcément une certaine distance avec les autres étudiants (dans les mentalités) même si j’ai rencontré des gens adorables. Le plus dur a été de me sentir jugée, incomprise, parfois abandonnée, par des gens qui comptaient pour moi et qui ne me soutenaient pas. Mais, j’ai surtout eu la chance d’être soutenue comme jamais par mon petit ami (aujourd’hui mon mari) et mon père.
Aujourd’hui, je suis en 4ème année. Je ne regrette absolument pas mon choix. Et quand je suis en stage à l’hôpital, je me félicite d’avoir osé le faire car je suis juste à ma place …
Je te félicite d’avoir toi aussi osé te lancer ! J’aurais aimé voir ce témoignage quand j’avais le moral à zéro et que je me sentais la seule au monde à vouloir réaiser ses rêves …
Bien sûr que c’est risqué, bien sûr que ce sont des sacrifices, mais je peux te dire que quand tu auras trouvé un emploi, tu seras comblée. C’est à çà que tu dois penser si tu doutes … En tout cas, je te souhaite beaucoup de courage ! Et je suis certaine que çà marchera pour toi car tu sembles être persévérante 🙂
Mais ce n’est pas évident de se lancer!
Je te souhaite une année riche!
je te souhaite de t’épanouir pleinement à la rentrée.
Avant chef de rayon qui a bien progressé et bien déménagé avant de se retrouver à la porte après de bons & loyaux services !
Au même âge pratiquement, après aide d’un cabinet spécialisé, je me réoriente et décide de préparer et passer le concours de professeur des écoles ! Dur, dur de se remettre à bosser de cette façon et de se retrouver à côté de p’tits jeunes tout frais ! Mais gros avantage, ma rigueur professionnelle forgée après tant d’années ! Les p’tits jeunes révisent peu de temps avant le concours, moi j’ai bossé cela comme une course de fond et j’ai réussi à être dans les 350 pris sur plus de 3000 inscrits ! Très peu de mes « jeunes camarades » qui étaient avec moi ont réussi ce concours ! Il faut dire aussi que j’étais un peu condamné à réussir ! En cas d’échec, qu’aurais-je fait ?
Je suis prof des écoles depuis 6-7 ans !
Tout est possible !
J’espère que ce retour à la fac t’apportera le bonheur professionnel que tu recherches ! Et je suis aussi heureuse de voir que nous évoluerons dans le même domaine (si cela peut te rassurer – et te conforter dans la bouteille de champ’ – il y a pas mal de taf et de débouchés ! ^^)
j’ai 35 et cela fais 1 an que j’ai repris, je viens de validé ma premiere annee de bts dietetique. je compte apres le bts si je l’ai passé soit une licence pro soit un master pro. donc j’en ai encore pour 2 à 4 ans d’études. je pense que l’on a tous le choix de rester dans un boulot alimentaire, de devenir un robot aigri, depressif, et j’en passe. je ne m’épanouissais plus dans ce que je faisais. j’encourage toutes les personnes qui ont le courage de faire ce sacrifice. meme si la vie offre des contraintes, il est possible je pense de faire ce que l’on a envie quand on a envie.
bonne journée
avoir un projet solide et sérieux qui motive la reprise d’étude me parait déjà une bonne base , cela permet de tenir malgré les coups de fatigue, les baisses de moral et autres obstacles qui peuvent arriver quand on doit concilier études, vie familiale et vie perso (je l’ai fait sur un court temps et c’est un choix qui avec le recul me parait un bon choix, je n’aurais pas tenu à un tel rythme sur du long terme)
oui actuellement à 35 ans je suis en pleine reconversion avec un bts
s’ajoute à ca un chéri qui veut qu’on lance bb1 je me pose bcp de question
j’aurais bien besoin de conseil !
difficile de faire une réponse précise, j’ai réussi sur l’espace de quelques mois à gérer ce retour à la fac, deux enfants pas grands et le blog que je n’ai jamais lâché …ce qui m’a aidé c’est le soutien moral de quelques personnes et au quotidien, le soutien logistique de mon chéri
Maman moi même de 3 enfants dont la dernière va rentrer au CP en 2018 je pense sérieusement à retourner à la fac a 35 ans je me prépare des maintenant et je recherche des informations parce que je suis complètement déconnectée au foyer depuis 12 ans.
c’était une période très fatigante dans mon esprit (mes enfants étaient petits et j’enchaînais la journée à la fac et la journée de maman) mais aussi très stimulante
j’étais dans une impasse professionnellement et cette formation m’a permis de concrétiser un nouveau projet . Aujourd’hui je ne roule pas sur l’or mais j’ai une qualité de vie que je n’avais pas avant (pas ce sentiment de courir tout le temps et de ne profiter de rien).
Je te conseillerai d’avoir un projet concret et précis avant de te lancer et le soutien des proches est aussi très important.
Est ce que tu connais Aurore du blog La mite orange ? elle a repris ses études de droit et elle a l’air super bien organisé !
Je suis tombé par hasard sur cet article… Je dois dire que je m’ y reconnais beaucoup, et d’ une certaine façon ça me rassure de savoir que d’ autres que moi ont pu êtres angoissés à l’ idée d’ opérer un tel virage dans leur vie.
Pour l’ anecdote, j’ ai arrêté mes études à 17 ans pour être formé par mon patron, certes ce métier fut passionnant au début, mais aujourd’hui cela ne me satisfait plus, essentiellement car il n’ offre pas de perspectives d’ évolutions.
J’ ai tenté de me reconvertir sans diplômes mais je n’ étais pas pris au sérieux. C’ est pourquoi je me suis donc inscrit pour passer le diplôme d’ accès aux études universitaires à 29 ans, mon examen final est dans un petit mois et je suis confiant vu ma moyenne aux contrôles continus qui frôle les 18/20. J’ ai demandé deux formations pour poursuivre mes étides: Un DUT Techniques de commercialisation, et en roue de secours une licence de droit, juste au cas où la première me recalerait car ultra sélective… et étonnement les deux réponses ont été positives… je penses aller en TC… En conclusion, je viens d’ avoir 30 ans depuis peu, et je vais quitter mon emploi stable pour devenir étudiant, je suis paniqué sur tout les plans, et ton témoignage m’ aide un peu à positiver et à me sentir moins seul dans cette situation. 🙂
Finalement, j’ai eu mon DAEU, avec mention TB et j’ai choisi d’aller en TC (Techniques de commercialisation). Je me suis assez bien acclimaté, même si je sens bien que je suis un ovni dans un établissement dont la moyenne d’ âge est bien en dessous de mes 31 ans. Mais je reste toujours autant confiant et déterminé, surtout après mon premier semestre dont les résultats ont été au dessus de mes attentes.
Merci pour ces encouragements 🙂