Inclassable

Célibataires


Profitant de notre séjour parisien, l’homme et moi avons renoué avec nos sorties théâtre (du temps jadis où nous habitions à Paris, où mon homme se débrouillait pour avoir des places gratuites et où le chérubin n’existait pas…argh) et sommes allés voir la pièce de David Foenkinos, Célibataires, au studio des champs Elysées.

Choisir une pièce de théâtre parmi l’offre pléthorique du pariscope est une entreprise périlleuse. Certains opteront pour les valeurs sûres en allant voir des classiques, d’autres se laisseront tenter par le café théâtre. En ce qui nous concerne, l’auteur de la pièce (dont j’avais apprécié le style dans le livre Le potentiel érotique de ma femme), la distribution et la salle ont été des critères pour départager les pièces qui nous faisaient envie (en plus le théâtre est situé en haut de l’avenue Montaigne, avenue bordée de par et d’autres de boutiques des plus grands couturiers, et on se prend à rejouer dans sa tête une des scènes les plus connues de Pretty woman).

Alors que la salle se remplissait peu à peu, je vis arriver Marie Drucker mais ciel ! celui à qui elle chuchutait à l’oreille n’était pas  son ministre de fiancé, François Barouin (si je feuilletais plus souvent Voici, j’aurais su qu’ils sont séparés). Nous étions assis au second rang, cela aurait pu être une bonne place si la configuration de la salle ne nous contraignit pas à nous plier le cou en quatre pendant 1h15 pour apercevoir les comédiens.

Je m’attendais à des dialogues percutants, à un humour qui fait mouche, à un diagnostic sur le couple sans appel (j’avais lu un article dans lequel il était écrit que les gens arrivaient à deux et repartaient seuls!) et j’ai été assez déçue par les propos relativement conformistes et les situations pas assez fouillées. Par contre, Catherine Jacob est vraiment une actrice excellente : son phrasé, ses expressions, sa tenue sont justes, impeccables et son humour pince-sans-rire irrésistible. Son acolyte, Cristian Charmetant ,peu connu au cinéma mais familier des séries télé, évoque un peu le jeu de François Cluzet et est assez touchant.

La pièce brasse pas mal questions autour de ce couple qui se côtoie de nombreuses années au travail sans vraiment se regarder jusqu’au jour où leur relation change de nature…et vous, comment avez-vous rencontré celui ou celle qui partage votre vie?

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