C'est un beau roman

10 livres pour se mettre dans l’ambiance Quais du Polar

Dans quelques jours, le festival Quais du Polar est de retour avec comme thématiques cette année, le polar espagnol, le roman noir et le journalisme, le roman d’espionnage et une programmation très riche. J’aurais aimé avoir lu une sélection de polars d’auteurs présents mais ce n’est pas le cas. J’ai tout de même prévu de participer au festival (à au moins deux événements et j’espère que la météo nous permettra de faire la grande enquête) , voilà une sélection de 10 thrillers ou romans policiers repérés :

1-Le central de Mikael Corte : en immersion dans un commissariat 1

Mikael Corre, grand reporter à la Croix, a mené pendant un an, une enquête en immersion au commissariat de Roubaix. A rebours des clichés sur le police, il suit au plus près le quotidien des policiers et livre aussi leurs doutes et leurs questionnements.

2-L’inconnue du port d’Olivier Truc et de Rosa Montero : une enquête entre Lyon et Barcelone

Non seulement il est très court mais en plus c’est un thriller écrit à quatre mains pour une enquête entre Barcelone et Lyon. Eric Zapori, flic à la brigade des moeurs et Anna Ripoll, inspectrice à la PJ, vont chercher à savoir qui est cette jeune femme retrouvée ligotée et droguée dans un container vide en plein port de Barcelone.

3-Proies d’Andrée A. Michaud : Slasher québécois ?

Il me semble avoir déjà lu un roman noir de cette autrice québécoise mais je n’ai pas trouvé de trace sur le blog. Dans mon souvenir, l’ambiance était plus importante que l’intrigue même. Dans Proies, des adolescents partent camper dans la forêt. Si tout semble idyllique au départ, ils sentent peu à peu une présence autour d’eux.

4-Le bon père de Santiago Diaz : Jusqu’où un père peut-il aller ?

Santiago Diaz est un scénariste de renom dans son pays et cela se voit lorsqu’on lit l’intrigue de son second roman. Un homme couvert de sang est retrouvé prostré non loin du corps de sa femme. Tout l’accuse et il écope d’une lourde peine. Mais un an plus tard, son père se rend à la police avec une toute autre version du drame.

5-Shit de Jacky Shwartzmann : Un breaking bad à Besançon

Je n’ai jamais vu la série Breaking bad mais un polar à Besançon et de deux personnes lambda, loin des clichés des voyous, qui se lancent dans le commerce du shit, avouez que ça change des disparitions d’enfant à foison dans les thrillers (quant aux tables de poker et autres jeux de carte comme sur betFIRST, elles n’ont plus la côte dans les romans noirs).

6-Alias Emma d’Ava Glass : Agente 007

Vous arrivez à comprendre sans problème les histoires d’espionnage ? J’ai l’impression que mon cerveau n’est pas formaté pour ça mais comme je ne suis pas à une contradiction près, j’ai adoré la série Le bureau des légendes (et je pense avoir à peu près tout pigé). Alors je retenterai bien ma chance avec ce romain d’espionnage, d’autant plus que la figure principale, une agente surdouée du M16 britannique est une femme !

7-Les doutes d’Avraham de Dror Mishani : un polar à Tel Aviv

Juste parce que j’avais beaucoup aimé Une, deux, trois du même auteur et parce que je lis peu de livres qui se passent à Tel Aviv.

8-Les chiens de Pasnik d’Olivier Truc : une plongée dans la culture Sami

Ca fait longtemps que je veux lire au moins un livre d’Olivier Truc et voilà que je le cite deux fois dans cet article ;). Si je ne suis pas certaine d’être passionnée par cette histoire de police des rennes, le fait qu’on soit plongé dans la culture sami m’intéresse beaucoup.

9-Les garçons qui brûlent d’Eva Bjorg Aegisdottir : secrets islandais

Ce n’est pas une nouveauté j’ai un faible pour la littérature islandaise et pour les polars islandais aussi. Alors dès que je repère un auteur islandais je fonce. J’avais lu Elma d’Eva Bjorg Aegisdottir et les garçons qui brûlent sera l’occasion de retourner sur cette île pour découvrir pourquoi le cadavre d’un jeune homme de 20 ans est retrouvé dans une maison ravagée par les flammes.

10-La dernière maison avant les bois de Catriona Ward : un page turner

J’ai lu plusieurs critiques à son sujet disant qu’une fois commencé, on ne pouvait plus le lâcher et c’est un sacré plaisir de lectrice que de se trouver incapable de fermer un livre avant sa fin. Est ce le voisin ou la maison qui est étrange ou autre chose qu’on ne soupçonne pas ? Pour le savoir il faut le lire !

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