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La dernière fois que j’ai parlé de livre ici, j’ai écrit que j’aimerais lire plus…que j’allais lire plus ou comme avant quand j’étais bibliothécaire et que j’avalais les nouveautés vite vite vite avant de les mettre en rayon pour les lecteurs et parfois pour pouvoir en parler avec eux. Oui mais avant j’avais des horaires de travail normaux, des congés payés. Cet été je découvre les joies du travailleur indépendant et je me retrouve avec les enfants à domicile :…

677 pages ! quand j’ai commencé à lire Skippy dans les étoiles, je savais que j’allais mettre longtemps à arriver à la dernière page. Face à des pavés pareils, il faudrait avoir des longues plages de lecture dans la journée et je ne lis que le soir, quand les enfants dorment et que j’ai éteins l’ordinateur. Pour lire pas trop lentement un gros roman comme celui-ci, il faudrait l’emporter en voyage pour l’avancer dans le train ou profiter des transports…

Je crois que les histoires d’amour, c’est comme les voyages en train … est-ce en entendant cette chanson à la radio que Jean-Philippe Blondel eut l’idée de son dernier roman et du titre de celui-ci ou a-t-il été régulièrement assis dans ces trains qui amènent chaque jour des milliers de gens de leur domicile à leur travail et inversement ? Je ne voyage quasiment qu’en train depuis au moins 15 ans, n’ayant pas de voiture par trouille de cet engin…

D’Olivier Adam, j’ai presque tout lu je crois. Pas à la suite mais assez méthodiquement, j’ai cherché tous les titres de ces livres, j’ai coché tous ceux que je n’avais pas encore ouverts, j’ai gardé un oeil sur les prochaines sorties. J’agis de la même façon pour quelques autres auteurs (Paul Auster, Catherine Cusset, Columm McCann, Larcenet…j’en oublie plein !) et réalisateurs (Almodovar, Allen, James Grey, Ken Loach, Bacri/Jaoui…). J’ai reçu Les lisières en cadeau, quelques jours à peine après…

 Oh j’ai déjà lu  quelques romans de Philippe Djian (Doggy Bag qui m’avait moyennement convaincu; Impardonnables plus marquant) mais celui-ci j’ai vraiment eu du mal à le lâcher parce qu’il est construit un peu sur le principe de 24 heures chrono et que ce n’est qu’en refermant le livre, qu’en tournant la dernière page qu’on se permet de souffler après avoir retenu si longtemps sa respiration. Oh quel beau portrait de femme, ni héroïne, ni looseuse, une femme combative,…

Je n’avais pas lu grand chose sur le premier livre de la rentrée littéraire 2012 que je viens de finir, juste quelques échos positifs mais le titre du livre Qu’avons nous fait de nos rêves ? m’emballait. Je me suis donc laissée couler dans cette galerie de portraits tous liés à la manière d’un roman choral sans vraiment savoir où j’embarquais. C’est avec Sasha que j’ai été transportée dans le San Francisco des années 70 et c’est devant sa porte…