C'est un beau roman

Le chant de la pluie : se transporter en Irlande

Lire en période de confinement est ce que cela change quelque chose ? Est ce qu’on lit plus si on en a le temps ? Est ce que l’esprit arrive à être disponible dans ces conditions si particulières où tout est si flou, incertain ? Chacun vit cette assignation prolongée à résidence différemment selon sa situation professionnelle, personnelle, géographique, économique. Pour ma part, j’ai remarqué avoir plus besoin de me tourner vers des activités manuelles (pâtisserie, dessin) que vers la lecture. Et puis il y a quelques jours, j’ai ouvert un roman, Le chant de la pluie, qui m’a transporté dans le comté de Kerry en Irlande. Changer d’horizon et lire un livre qui me parle de paysages, de nature, de mer, je crois que cela a fait tout de suite tilt. Par curiosité, je suis allée voir à quoi ressemblait le coin, j’ai noté quelques références évoquées par l’auteur et je me suis renseignée un peu plus à leur sujet. J’ai eu l’impression d’être moins spectatrice que ces derniers temps et je suis rentrée dans le livre.

Je n’ai pas trop envie d’écrire une chronique classique comme j’en ai l’habitude. J’ai plutôt eu envie de dresser une liste des choses qui m’ont particulièrement plu dans ce roman :

Skellig Michaël, crédit photo : office du tourisme ireland.com

Au moins 8 raisons de lire Le chant de la pluie

le titre expliqué dans un passage du livre

-les paysages sauvages et hostiles dans lesquels Martha revient à la mort de son mari, dans un cottage près de Bolus head face aux iles Skellig

-le mystère et l’histoire qui accompagnent ces huttes en pierre en forme de ruches sur Skelling Mickaël

le thème du deuil traité avec subtilité et sensibilité (mais jamais avec miévrerie) dans Le chant de la pluie

la langue poétique de Sue Hubbard parsemée de mots irlandais et la traduction d’Antoine Bargel

les envies suscitées par le roman : aller voir le village de pêcheurs de Portmagree, l’abbaye de Ballinskekkig, St Yves dans les Cornouailles, sentir l’odeur de la tourbe maintes fois évoquées, manger des scones (envie la plus facilement réalisable )), lire Le journal d’Irlande de Benoîte Groult

l’image de l’Irlande loin d’un cliché de carte postale ou du folklore irlandais mais une Irlande tiraillée entre son histoire et un développement économique et touristique qui pourrait défigurer les paysages et a fait flamber les prix de l’immobilier

les personnages autour de Martha qui sont autant de facettes de l’Irlande

le chant de la pluie
Bolus head, crédit photo : Ireland highlights
le chant de la pluie
crédit photo : terres celtes
le chant de la pluie
Portmagree, crédit photo : stay in kerry

Si cela vous donne envie de partir en Irlande, allez faire un tour sur la chaîne youtube de Tourisme Irlandais . Il a publié des dizaines de vidéos très courtes sur différents coins de l’Irlande (certaines concernent Star Wars et Games of Throne, avis aux amateurs ).

Cette immersion irlandaise a été comme une bouffée d’air et je crois que je vais privilégier les lectures qui m’emmènent ailleurs ….si vous avez en tête des livres où le paysage irlandais a de l’importance, n’hésitez pas à laisser un commentaire.


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