Emprunter la file des voitures réservée aux abonnés parce que la personne qui nous accueille en vacances habite à quelques kilomètres de la plage de l’Espiguette à peine. Prendre dans le coffre parasol, bouée, sac avec serviettes, jeux de plages et chargés ainsi gravir une des dunes avec vue sur une immense étendue de sable bordée de bleu…on est bien en Méditerranée ?
Choisir un emplacement près de la mer pour bénéficier de cette petite brise si agréable et parce qu’ici le sable est parfait pour les pâtés, châteaux forts, tortues et autres constructions éphémères. Planter le parasol, dérouler les serviettes, les caler avec claquettes et tongs et tartiner tout le petit monde de crème solaire.
Tremper les pieds dans l’eau, la trouver froide la première fois, beaucoup moins les jours suivants. Chercher des coquillages, trouver des petits crabes et deux Bernard L’hermite, les observer dans un seau d’eau reconverti en aquarium.
Pour entrer vraiment dans l’eau, improviser une mini séance d’aquagym avec l’espoir de ressortir avec des jambes fuselées comme par miracle. S’allonger dans l’eau, un coussin de plage sous la tête et constater qu’on ait quasiment seuls dans une station balnéaire pourtant assimilée à la foule.
Voir des poissons sauter hors de l’eau et d’autres dans une vague..frisonner à l’idée de les effleurer (pas encore prête pour la plongée sous marine à priori).
Entendre les mêmes « chouchous, beignets, glaces, boissons fraîches » que ceux de son enfance...seuls les vendeurs ont changé. Lever la tête vers une des rares banderoles qui passe, tirée par un avion, dans le ciel.
Ne plus observer ses voisins comme avant (quand j’étais nullipare et insouciante) mais toujours garder un œil sur le grand qui ne sait pas nager.
Creuser une mini-piscine à quelques centimètres du bord de mer, remplir des seaux Hello Kitty d’eau, tapoter le dessus des châteaux avant de les retourner pour qu’ils ne s’écroulent pas trop vite.
A midi, alors que les sur-équipés arrivent avec glaciaires, matelas, mini-sièges, baguettes de pain et de quoi tenir plusieurs jours, décider qu’il est l’heure de lever le camp.
Secouer les serviettes, rincer râteaux, pelles et petits moules en forme de voiture. Avoir la peau qui tire à cause de l’eau salée et penser combien la douche sera agréable en rentrant.
Presser le pas pour abréger la sensation du sable maintenant brûlant sur la peau malgré les chaussures, grimper sur la même dune dans l’autre sens.
Taper des pieds, frotter ses mollets et ses vêtements avant de rentrer dans la voiture et trouver du sable partout autour du tube de crème solaire, au fond des sacs, entre les pages des livres de poche ou dans le bac à douche…
La mer sera-t-elle aussi bonne demain?
Et toi, des rituels de plage ?
crédit photo : We heart it
20 Comments
Je me vois bien dans certains de tes rituels…
Nathalie