La dernière séance

Togetherness (saison 1) : la série anti-blues du début d’année

Il existe le syndrôme prémenstruel et il existe le syndrôme préprintanier. Je souffre du second. Cela se manifeste tous les ans à la même époque : avant l’arrivée du printemps, j’ai une grosse tendance à voir tout en noir, à être grognon et à avoir une énergie proche de celle de Doc Gynéco dans ses mauvais jours (Christine si tu nous lis). Alors tous les moyens sont bons pour repeindre en rose les petites fenêtres de mon esprit dont la cure abusive de bonnes séries.

J’ai donc vu très vite (je n’ose même pas dire en combien de temps) la saison 1 de Togetherness après avoir lu une critique de la saison 2 qui me donnait très envie de me plonger dedans.

J’ai écrit dans le titre que c’était anti-blues, ne vous attendez non plus à monter sur la table en faisant tourner vos serviettes de table. N’empêche que c’est drôle, juste, émouvant, que cela parle de couples autour de la quarantaine et de leur intimité (si vous aimez les policiers, passez votre tour), que chaque épisode a un format de 25 minutes et qu’il y a juste 8 épisodes dans la première saison.

Le premier couple est composé de Brett et Michèle. Ils sont parents de deux enfants (beaucoup plus sages que dans la vraie vie …allez on peut le dire que globalement les enfants sont beaucoup plus sages au cinéma qu’en vrai non ? ), dont un bébé de quelques mois et s’enlisent dans la routine. J’avais lu qu’ils tentent de pimenter leur vie sexuelle mais il me semble qu’on n’a même dépassé largement ce stade n’ayant plus de désir l’un pour l’autre. Bon il faut dire que Brett, il est du genre très routinier et pas très rock’n’roll (ni drôle), du genre à réactiver mon syndrome préprintanier. C’est aussi un mari attentionné, présent pour son ami, portant une grande partie des responsabilités familiales et comme dans toute bonne série, au fur et à mesure des épisodes, son portrait gagne en nuances.

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Michelle est à une période de sa vie où elle a l’impression d’étouffer, de n’être plus qu’une mère, d’être prise dans un quotidien dont elle se sent prisonnière. Elle semble incapable de dire à son mari ce qu’elle aimerait qu’il change mais elle se confie à sa soeur, Tina, avec une franchise que je lui envie.

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Je ne voudrais pas trop spoiler mais quand un soir Michelle se débrouille pour se retrouver seule avec son mari ayant imaginé tout un scénario pour casser la routine, les choses ne se déroulent pas tout à fait comme dans 50 shades of Grey et c’est assez drôle !

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Le second « couple » de la série est celui formé par Alex (le personnage qui me plait le plus ) et Tina, soeur de Michelle qui se fait larguer dans le premier épisode. Lui il incarne un peu le petit gros qui devient chauve avec l’âge, le mec drôle mais sans un rond qui finit toujours par être le bon pote. Elle, elle se donne des allures de bimbo mais redoute de se retrouver seule alors que les années passent et qu’elle n’est à priori jamais plus qu’une passade pour les hommes. Entre Alex et Tina se tisse une amitié non sans ambiguïté, ce qui met du piment dans l’histoire.

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Amanda Peet and Steve Zissis in HBO's new comedy "Togetherness." (Melissa Moseley/HBO) ** OUTS - ELSENT, FPG, TCN - OUTS **

Pourquoi j’ai aimé ? Il me semble qu’on a rarement vu aussi justement l’intimité d’un « vieux » couple dans le registre de la comédie dramatique …comme à chaque fois, j’espère que la saison 2 sera à la hauteur.

2 Comments

  1. Je ne connais pas du tout cette série! Je vais finir Downton Abbey, on verra par la suite ^^

    • Dowton Abbey je suis un peu découragée d’avance par la longueur de la série mais je suis sûre que cela me plairait

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