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Est ce que vous êtes déjà imaginé interdit de cinéma, de bus, de bar, obligé de demander la permission à votre employeur avant de le quitter à cause de la couleur de votre peau ? Cette ségrégation inscrite dans les lois de Jim Crown, Eldwood Curtis (personnage principal de Nickel Boys ), la vit tous les jours en Floride au début des années 60. Mais cet adolescent aime les livres, il écoute les discours de Martin Luther King et il est…

Parallèlement à l’aquarelle, je dessine aussi souvent avec des crayons pastel. C’est en voyant les dessins de l’artiste Beya Rebaï que j’ai eu envie de me renseigner et hasard, cette dernière venait juste de sortir un livre pour s’initier au pastel. Il y a eu un petit temps entre le moment où j’ai eu le livre et le moment où je m’y suis mise car je n’avais pas de matériel mais depuis j’ai essayé de reproduire quasiment tous les jours…

Je n’ai jamais été à Istanbul mais quand j’ai parlé de cette ville dans une story sur Instagram, plusieurs personnes m’ont dit à quel point elles gardaient de cet endroit des souvenirs forts et émus. Cet « envoûtement », on le ressent sous la plume de l’auteur, Samuel Aubin qui a vécu à Istanbul plusieurs années. Dans Istanbul à jamais, roman très documenté, il nous raconte comment le coup d’état avorté de juillet 2016 a changé progressivement le climat de la ville…

Sur le bandeau du livre, Diana Evans est comparée à Dolstoï et Dickens. N’étant lectrice ni de l’un ni de l’autre, je ne me lancerai pas sur cette piste. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai été bluffée par l’analyse au scalpel du couple avec enfants faite par l’écrivaine dans Ordinary People. J’ai du dire au moins 10 fois « qu’est ce que c’est bien vu ! » ou « qu’est ce que c’est bien dit ! » (oui un peu pauvre…

Avant d’ouvrir Ici n’est plus ici, je ne connaissais pas grand chose de la culture amérindienne. Tommy Orange m’a mise tout de suite dans le bain avec une introduction sanglante (dans tous les sens du terme) sur l’histoire des Amérindiens. Cette histoire tellement lourde à porter qu’elle marque les individus, génération après génération. A travers ce roman et à travers la galerie de douze personnages (prenez quelques notes histoire de ne pas vous paumer), Tommy Orange souhaite donner les mots…

Ce que j’ai tout de suite remarqué avec Journal de L. (1947-1952), c’est sa couverture. Elle est gaufrée et en creux est écrite la première phrase du journal. Il y a cet or orangé qui se détache sur le titre, le nom de l’auteur, la maison d’édition, la 4ème de couverture. En ouvrant le livre, on découvre sur les rabats,de part et d’autre, les lettres qui forment le surnom Lolita comme si on commençait la lecture avec une image partielle…