Cette semaine alors que je parlais de mes vacances en Sardaigne en avril avec une amie, elle m’a dit que jamais elle n’aurait pensé à cette destination pour le printemps. C’est vrai que la chaleur n’était pas caniculaire, qu’il fallait être breton ou anglais pour se baigner (je vous aime les bretons et les anglais )) mais le gros avantage de cette période, hormis le peu de monde, est que la nature était en plein réveil.
Je n’ai vu qu’un petit morceau de la Sardaigne du Nord mais ce coin là m’a charmé car il est resté très intact, « sauvage », sans immeubles ni grosses constructions et peu peuplé. Cette région, comme 70% de la Sardaigne, est constituée de collines recouvertes de maquis méditerranéen. Partout où vos yeux se posent, ils croisent des oliviers sauvages, des genévriers, des genets jaunes et des cystes (ces buissons de fleurs blanches qui sont en pleine floraison en mai). Cela donne un tableau très vert avec des touches de couleurs qui, sitôt qu’on aperçoit la mer, peut évoquer la Corse.
L’endroit où nous logions était en bordure d’une plage, qui n’avait peut être pas le charme des grandes plages de sable blanc qu’on trouve ailleurs en Sardaigne, mais qui n’a pas cessé de m’étonner par la richesse de sa flore partout où nous marchions (pour les légendes, je vous laisse compléter, je suis plutôt mauvaise en botanique).
Non seulement nous étions entourés de végétation mais dès que nous empruntions le moindre chemin, nous finissions par tomber sur des chèvres, des chevaux, des ânes, des cochons, des vaches qui semblaient posés là au milieu de nulle part .
celui là est arrivé en courant et en hennissant alors que je rêvassais pour changer (je sais pourquoi je ne conduis pas, je serai un danger public !)
et j’ai fait une sorte de grand jeté pas maîtrisé …sans témoin heureusement : )
vœu compte double étant donné la taille de ces fleurs de pissenlit
fenouil sauvage ou panais ? je crois qu’il s’agit de la seconde option car un sarde m’a dit que c’était toxique pour les animaux
Pas loin de notre hébergement, se trouvaient des marais comme en Camargue avec des flamants roses (pas très roses). Même si je vois régulièrement ces oiseaux au parc de la tête d’Or à Lyon, l’émotion n’est vraiment pas la même quand on a la chance de pouvoir les observer dans leur milieu naturel alors que le jour commence à faiblir. De loin on dirait presque qu’ils marchent sur l’eau. Et puis on finit par se résoudre à quitter les lieux… pour ne pas finir dévorée par les moustiques.
19 Comments
l’eau doit être bonne en été
Ce calme, cette nature ça fait rêver!
oui très nature : )
(et tes « pissenlits » me font plus penser à des salsifis sauvages… )
(peut être ce sont des salsifis sauvages !)
et tu parles un peu italien ?