De ces quelques mois passés à la fac, la première chose que je retiendrai je crois c’est le temps passé dans les examens. Allergiques aux évaluations et esprits peu scolaires s’abstenir ! J’ai déjà parlé ici des exposés et de l’experte en power point que je suis devenue mais il y a eu aussi les devoirs sur table et l’impression que mon cerveau n’était plus habitué du tout à apprendre un cours …j’avais beau le lire, le relire et le relire encore, rien ne semblait imprimer. J’attends donc ces résultats en mars avec un peu d’appréhension.
Ensuite il y a eu les devoirs à la maison. Dans un premier temps, je me suis dit « chic, je dispose du temps que je veux…j’ai les supports sous les yeux, c’est top« . Après des soirées et des soirées tardives, et surtout des week-end entiers le nez sur le clavier et dans les bouquins, j’ai quelque peu changé d’avis. Et puis quand il s’agit d’évaluer un cahier des charges et en tirer un planning, un budget et une gestion de projet, le cours te donne la direction tout au plus mais tout le reste est à construire. Chaque nouveau cours était ponctué d’un nouveau devoir à rendre et la semaine dernière j’avais le sentiment de ne plus en voir le bout.
Enfin j’ai été évaluée lors d’une soutenance, oral pendant lequel il faut présenter et défendre un projet individuel commencé en début d’année universitaire. Grosse frayeur et stress maximum le jour d’avant, bouche sèche et envie d’en finir le jour j, j’ai même fait une sortie anticipée, n’attendant pas les questions des deux responsables de la formation pour quitter la pièce…l’émotion sans doute) Finalement après délibération, le retour de mes évaluateurs a été positif (enfin restons prudent, j’attends la note !) et les nœuds dans mon dos se sont un peu détendus.
Avec Science po, j’avais été habituée à un rythme de travail soutenu mais en comparaison j’ai l’impression que c’était beaucoup plus tranquille à l’époque…peut-être parce que mon esprit était plus habitué à la réflexion et à l’analyse (pourtant je ne passe pas ma vie devant TF1 aujourd’hui), peut-être parce que l’année s’étalait sur plus que 4 mois, peut-être aussi parce que je n’avais pas deux enfants jeunes et que si je voulais bosser de 16h à minuit en mangeant seulement un yaourt devant mon ordinateur pour mettre un coup de collier, c’était possible.
Même s’il reste un rapport de stage d’une quarantaine de pages à rédiger et une autre soutenance en juin, les examens sont finis (sauf rattrapage) et je me sens légère à l’idée de ne plus avoir de devoir à la maison tous les soirs …je crois que je comprendrai mieux mon fils quand il râlera à ce sujet ..c’est vrai que c’est pas drôle )
Et toi, les devoirs scolaires c’était un supplice ou un plaisir?
14 Comments
Je te tire mon chapeau, parce que je n’aurais aucune envie de my remettre!!!J’ai adoré l’école, si j’en avais eu la possibilité financière j’aurais continuer les études un peu, mais vraiment les devoirs ca m’a toujours ennuyée!
Franchement je te félicite pour tout ton investissement. Mon homme a repris ses études il y a quelques années après 10 ans de boulot et ça n’a pas été facile tous les jours, il faut du courage, de l’investissement mais au final, il a réussi haut la main et je te souhaite la même réussite! Tu as d’autant plus de mérite qu’en plus tu as une vie de famille et 2 petits loulous à t’occuper en plus des cours à ingurgiter, des devoirs à rendre et de tout ce stress! Encore bravo à toi, maintenant, il ne me reste plus qu’à croiser les doigts pour toi!
c’est loin et j’aurai du mal à m’y remettre, chapeau !
Je pense que c’est parce que tu as des enfants aujourd’hui que tu vois la charge de travail plus grande. Parce que j’ai fais sciences po et je peux t’assurer que les dissert et les commentaires d’arrêts ou d’articles à rendre toutes toutes les semaines ce n’était pas de tout repos !
Et avant ça j’étais dans une fac de droit et c’était la même. Plusieurs devoirs à rendre chaque semaine, des partiels qui ne s’étalent que sur 1 semaine alors que tu as 8 matières donc 4 écrits, plus les supers exposés que tu pensent avoir largement le temps de préparer mais une fois que tu t’intéresse au sujet, tu comprends que les 3 semaines qu’on t-as laissé vont être plus que justes….
C’était l’enfer… mais c’était bien quand même 🙂
Si tu as des responsabilités de famille c’est beaucoup beaucoup plus difficile donc toutes mes félicitations !
Même si j’étais bonne élève, les devoirs et surtout surtout les examens étaient pour moi plutôt un supplice… J’ai toujours bachoté = appris de la mauvaise manière puisque j’apprenais tout par coeur pour l’interro et le lendemain j’avais déjà tout oublié!
En tout cas j’admire ton courage et ton investissement dans ces études tardives qui, j’en suis sûre, te le rendront bien à la fin de l’année! Bravo!! ;o)
moi aussi je te dis chapeau pas facile la vie d étudiante quand on a une vie de famille! et comme tu dis sur 4 mois ça augmente largement la cadence!
Un vrai supplice! Rien que pour ça, je serais découragée de reprendre mes études!
Oui chapeau et accroche toi, ça vaut le coup même si c’est difficile! Puis c’est une sacrée reprise que tu nous fais là 🙂 J’ai aussi testé la reprise d’études (Bon sans enfants, à 26 ans, c’est pas tout à fait la même) mais durant deux ans, avec le boulot le soir. C’était difficile de rependre un rythme de 9h de cours par jour, on était 20 dans la promo et c’était assez strict (entrée sous concours, partiels, et partiels et jury pour en sortir). J’ai vraiment cru que j’y arriverai pas, mais je me suis accrochée, et je regrette pas. C’est sans doute la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie. (J’ai été diplômée en juin 2010).
Les devoirs maison je détestais ça. Difficile de se plier à certaines règles quand on est habituée à être autonome!
En tout cas bravo pour ta motivation, je doute pas que tu vas y arriver!! (Et tu peux être fière de toi :)).
Bravo, je n’aurais pas ton courage… mon souci à moi c’est que je suis du genre à repousser et à faire tout à la dernière minute et c’est vrai qu’avec les enfants je ne pourrais pas m’en sortir à agir comme ça !
Mais finalement je ne détestais pas ça les devoirs maison… sauf quand le sujet était tordu. Je me rappelle un « quelle est l’utilité de la guerre ? » en terminale littéraire que je n’ai toujours pas résolu.
Et puis maintenant des devoirs maison j’en ai avec ma fille, ça me prend minimum 30 minutes par jour 😉
Ça ne me manque pas du tout, ce que tu décris me fait revivre mes années fac et je suis bien contente d’en avoir terminé
Moi, les devoirs c’est … ça dépend des matières ! Généralement, les dossiers et oraux, j’adore ! Mais les devoirs sur table pour recracher du par coeur, c’est vraiment pas pour moi ! Bien que cette année je me suis forcée à bosser les CM (ce que je ne fais jamais, et généralement je me ramasse) vu que je n’avais qu’un dossier le semestre dernier ! Quand on demande de la réflexion par rapport au cours, ça va encore 😉
Tu nous tiens au courant pour les résultats , hein ? je croise les doigts et je te dis courage parce le stress de l’attente, c’est énervant !
C’est normal tout ce que tu décris. Si tes enfants étaient plus grands et autonomes tu aurais trouvé moins difficile car tu as quand même une belle expérience question endurance dans les études. J’aurais aimé en faire plus mais maintenant pour moi c’est terminé, j’apprends tous les jours et autrement… mais en situation de formation j’étais toujours sans me venter assez compétente et quand j’étais enfant les devoirs ne me gênaient pas… c’est normal docteur ? Bisous et je suis contente pour toi que tu puisses souffler 🙂
Et bien je te félicite moi aussi, Choco, ce que tu fais cette année est loin d’être évident pour tout le monde. Personnellement j’ai toujours aimé étudier et ça me manque énormément. Je ne craignais pas les devoirs, par contre j’avais une sainte horreur des examens, j’étais très stressée, mais en fait, je me mettais la pression toute seule, il fallait à tout prix que je réussisse.
Je rêve de reprendre des études aujourd’hui, j’ai encore tant de choses à apprendre…
un supplice (surtout l’oral), et là d’y retourner ça me fait mal au bide!