Lorsqu’on a les yeux qui brillent dès qu’on met un pied dans une librairie, il est assez logique qu’on soit attiré par les livres qui se passent en partie en librairie. Quand en découvrant sur la quatrième de couverture qu’en plus l’intrigue de La librairie des chats noirs se passe à Cagliari et qu’on a eu la chance d’y passer des vacances estivales, c’est l’occasion rêvée d’y revenir. Et puis j’étais contente de retrouver l’auteur de l’illusion du mal et de l’île des âmes.
La librairie des chats noirs : le pitch
Exit les personnages de sa série précédente, l’auteur nous présente ici son nouveau « héros », Marzio Montecristo, le patron d’une petite librairie de Cagliari spécialisée dans le polar. Il va prêter main forte à la police face à une série de crimes où le meurtrier demande à sa victime de choisir qui il doit tuer entre les deux êtres qui lui sont les plus chers.
Ce que j’ai aimé
Tous les clins d’œil à la littérature noire : les chats du librairie s’appellent Miss Marple et Poirot, les livres recommandés par les chats (idée marketing de l’associée de Marzio qui fonctionne à merveille sur les réseaux sociaux, tout le monde voulant son selfie avec les chats) qui suggèrent les goûts de l’auteur ou bien encore les polars et romans policiers choisis par le club de lecture.
Le mauvais caractère du personnage principal face aux demandes de ses clients (et on le comprend !) et l’humour présent dans ce roman.
Je préfère tout de même la série précédente de Piergiogio Pulixi où la culture sarde imprégnait plus les intrigues et où les personnages me paraissaient plus fouillés.