La belle est arrivée

Africa, j’ai envie de danser comme toi









Je ne vous parlerais pas de bonnes résolutions, celles de la rentrée comme celles de début d’année j’ai décidé de faire une croix dessus…j’arrive rarement à les tenir et mon estime personnelle en sort encore plus amoindrie.

Non la reprise et l’inscription à une activité artistique/ sportive (rayez la mention inutile) en cette rentrée 2008, c’est un peu mon « il faut sauver le soldat Ryan » à moi, mon plan orsec spécial capitons, mon opération « petit bidon », mon ventrethon !C’est comme si tous mes kilos en trop post-chérubin s’étaient concentrés autour de mon nombril et je m’étonne encore que personne ne m’ait déjà demandé si j’étais (ENCORE) enceinte. Les crèmes minceurs, les abdos, les régimes n’ayant rien pu contre cette zone rebelle, j’ai remisé au fond du placard tous mes hauts mettant en valeur mon petit pneu.

Comme je n’avais néanmoins pas l’intention de m’habiller en boubou les 30 prochaines années et que je n’étais pas certaine que la tunique large soit encore à la mode très longtemps, j’ai décidé de joindre l’utile à l’agréable et de me mettre à la danse africaine.

J’ai choisi une école de danse pas très loin de chez moi (critère essentiel pour la motivation dès qu’il fait froid, nuit, hiver et qu’on est une pro dans l’art de se trouver des prétextes pour rester chez soi) et avant de me lancer corps et âme dans ce nouveau « hobby », je suis allée à un cours d’essai.

L’ambiance? conviviale. Je craignais un peu de me retrouver 1) au milieu de filles de 20 ans qui me fileraient un coup de vieux 2) parmi des nanas au look super étudié spécial fitness, les mêmes qui te reluquent de la tête au pied dans les vestiaires, se balladent totalement décomplexées et nues alors que tu essaies de te planquer derrière ta serviette.
Que nenni. Des jeunes, des moins jeunes, des pas douées, des fausses débutantes et personne pour en mettre plein la vue à ses acolytes.

Le cours? La première partie du cours est réservée aux échauffements (classique) puis la prof nous montre quelques pas de base que nous enchaînons pour tenter une première chorégraphie. Tous les mouvements sont ancrés dans le sol, s’exécutent les genoux pliés et le buste légèrement penché en avant. Avant les étirements, la prof nous invite à former un cercle et à rentrer dedans à tour de rôle en improvisant…tout le monde se lâche et joue le jeu.

Verdict? après deux ans sans grande activité sportive, je pensais être totalement rouillée et en baver sérieusement. J’ai assez vite retrouvé mes repères, mon souffle même si j’ai pas mal perdu en souplesse et que l’endurance demandée par la danse africaine risque de me poser un problème. Même si j’ai des doutes quant à l’efficacité d’une heure et quart par semaine de danse sur la fonte graisseuse de mon ventre, je pense pouvoir au moins transformer mon stress en énergie, bouger sur une musique qui donne la pêche et l’envie de lâcher prise l’espace de quelques instants. C’est déjà pas si mal…

Et vous, vous avez commencé, repris une activité personnelle?

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